Opération ami-ami réussie ?

Délayant et délayant toujours un peu plus sa série mais avec humour, Tatsuya Endo est définitivement en train de faire sa série un divertissement léger où quotidien et gimmick d’espions se mélangent pour nous amuser.

Avec les collègues de Yor en couverture, le tome annonce la couleur, ce sera encore un tome de remplissage avec des petites histoires annexes ne faisant pas vraiment avancer le schmilblick mais nous divertissant bien au moins. Ce n’est pas grave tant que l’humour et la cocasserie est là, je passe de bons moments avec eux maintenant que j’ai tiré un trait sur l’histoire principale.

Je me suis donc amusée dans un premier temps avec les déboires matrimoniaux de Yor et Loid, ce dernier ne comprenant vraiment pas sa compagne, mais on ne le lui reprochera pas tant elle est atypique. C’est amusant de le voir essayer de se rattraper pour des fautes imaginaires et de voir Yor totalement aveugle à celui vu qu’elle est sur une autre planète.

L’auteur leur ajoute en plus de plus en plus de grains de sable. Cela va de la collègue de Loid amoureuse de lui qui ne lâche rien, au frère de Yor trop accroché à sa soeur qui ne peut s’empêcher de l’adorer, la coller, la réclamer. Petite nouveauté en plus d’Anya et Bond, de gentils vieux voisins qui s’installent : Barbara et Sigmund. Je suis fan de leur design tout en rondeur et du look de faux Einstein de ce dernier. Ils sont tellement mignons. Et ils apportent un petit vent de fraîcheur entre les problèmes de mémoires de Sigmund et son passé d’universitaire.

Pour le reste, on navigue entre histoires de famille, histoires d’école, petites avancées des plus mignonnes d’Anya avec Desmond et gags d’espion. C’est léger, ça casse pas trois pattes à un canard mais c’est drôle et savoureux car souvent l’humour, très simple, fait mouche et qu’on s’est attaché à ces personnages décalés. J’ai ainsi beaucoup aimé l’épisode des gâteaux entre Anya et Desmond ou le court passage où Anya joue à grimer Bond en différents animaux, sans oublier le passage de Yor à un fête de bienfaisance sur les blessés de guerre où le propos pacifiste de l’auteur et son discours sur la guerre et les responsabilités des politiques m’a plu.