Momotaro se goinfre, Kaito se dévoile...
404 démons , petit shonen qui s'inspire de la légende Momotaro continue d'arpenter tant bien que mal cette pente a priori difficile dans un troisième tome qui raconte le passé de Kairo le Dévoreur de Démons. Mais était ce bien utile de faire un long flash back sur l'un des personnages principaux , dès le troisième tome et ce au risque de ralentir une intrigue déjà lente ?
Clairement, le but de la mangaka Mochi n'est pas ici de trop s'attarder sur les enjeux de l'intrigue, sur la transposition de la légende de Momotaro dans le Japon actuel mais plutôt de mettre en valeurs ses personnages et leurs rapports au risque de faire du surplace. Ainsi, on oubliera volontiers la quête des 404 démons qui consiste surtout à redonner forme humaine à Momotaro en le gavant de parasites. Ce troisième s'attarde avant tout sur le personnage de Kaito dont on découvre les raisons qui le pousse à aduler ( de manière un peu trop complice) l'immortel Saruhiko. On devine un réel attachement de la part de la mangaka envers ses personnages mais surtout pour le duo Kaito/ Saruhiko ce qui s'avère un peu dommage pour Momotaro. Ce dernier passe toujours au second plan, relégué au rôle d'une mascotte toute mignonne et toute ronde qui n'apporte clairement rien à l'intrigue.
Quand à l'intrigue même, elle manque clairement de panache. La chasse aux démons se limite à dévorer des parasites, en l'occurrence des vers rongeant le corps de personnes malades. Le début de ce tome s'ouvre sur un épisode dans des eaux thermales où nos héros découvriront une jeune fille rongée par des parasites lui donnant un hoquet incessant...Nous avons vu plus palpitant. La dessinatrice varie un peu le design des vers mais bon, force est de reconnaitre que le chara-design est loin d'être mémorable, la faute aussi à des environnements toujours aussi vides et impersonnels.
Heureusement, Mochi dynamise un peu le récit dans un dernier chapitre un peu plus haletant avec une menace démoniaque plus ardue à combattre tandis que nous finissons malgré tout à nous attacher cette organisation de chasseurs de démons dont les différents membres, lointains descendants des anciens compères de Momotaro , possèdent leurs propres caractéristiques et compétences.
A voir si ces petits ingrédients suffiront à relever le niveau d'action de ce shonen où les priorité sont surtout donénes à la "bromance" entre Kairo et Saruhiko et au dessin BG. Un titre qui plaira sans doute à un public shonen féminin amatrice de beaux gosses qu'à celles et ceux qui attendaient un shonen plus pêchu sur ce héros né dans une pèche.
En bref
Ce troisième tome de 404 est un peu bloqué dans son amour pour les personnages au risque d'amoindrir la quête de Momotaro. Ce dernier n'est plus qu'une mascotte toute ronde et caoutchoueuse dont on attend avec impatience qu'il redevienne humain pour redonner un peu de peps à une intrigue stagnée sur ses personnages.. Le petit ver de trop ?
Positif
Quelques bons éléments autour de l'organisation Tao,
Un Momotaro tout mignon tout drôle
Un style BG tout à fait correct
Negatif
Une quête qui fait déjà du surplace
De la bromance qui plaira surtout à un certain type de public
Un Momotaro tout mignon mais ô combien inutile
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