Critique de Journal d'un prof à la gomme
par ginevra le dim. 17 nov. 2024 Staff
Rédiger une critiqueUne expérience douloureuse face à des élèves de primaire chahuteurs et peu intéressés par les arts plastiques
J'avais découvert Fred Leclerc avec son album autobiographique "Tiki" sur l'adoption d'un chien pendant le confinement. Il continue ici son exploration autobiographique en racontant son expérience de professeur d'arts plastiques en élémentaire, particularité parisienne inexistante en province ou en banlieues franciliennes.
C'est par idéalisme qu'il tente le concours et il est finalement reçu en dernière place… Ce qui va lui donner la "joie" d'être nommé dans 2 écoles plutôt difficiles. Il va bien avoir droit à quelques journées de formation avec d'autres stagiaires en arts plastiques, musique ou sport (toutes catégories exclusivement parisiennes). Mais son idéalisme se heurte très vite à des élèves turbulents qu'il ne maitrise pas du tout. Il jette l'éponge après un trimestre.
Fred Leclerc raconte son expérience sans y mettre excessivement de mauvais points dedans. Il a tenté de changer de vie malgré les difficultés financières que cela signifiait. Mais c'est surtout sa santé et la stabilité de sa famille qu'il a mises en danger avec une fatigue nerveuse insurmontable et une obsession de bien faire. Heureusement qu'il a arrêté.
Un album qui montre les difficultés d'enseigner face à une classe d'enfants excités et peu intéressés.
En bref
Fred Leclerc a tenté un changement de vie en devenant professeur d'arts plastiques de la ville de Paris. Il raconte avec humour et franchise ce qu'il a vécu et pourquoi il a vite abandonné. Une vision de l'enseignement en primaire à la fois sombre et humoristique.
Positif
récit sombre et drôle à la fois
dessins sympathiques
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