Histoire d'un ratage

Mais quel flop cette lecture après les belles attentes qu'elle avait soulevées. J'ai désespérément cherché la mention d'un tome 1 pour atténuer ce sentiment mais non, c'est bien un oneshot... Quel loupé !

Le scénario démarrait pourtant bien : le troupe d'amis perdus de vue, retrouvés, que j'aime bien ; le cadre d'une organisation de hackers qui jouent en extérieur pour la police, que je trouvais original. Mais l'autrice n'a pas su transformer cela. 

Les chapitres et enquêtes s'enchaînent. On voit comment Kato utilise Toru qu'il vient de retrouver pour son boulot. On a d'ailleurs droits à des petits gadgets aussi drôles que savoureux (ah l'écouteur anal !), ainsi que des collègues asociaux amusant comme celui qui a peur des femmes mais se retrouve toujours avec elles. Il y avait vraiment de quoi en faire quelque chose. Mais les enquêtes d'infiltration en restent là. La première est bien trop longue pour un dénouement absent. La suivante est même coupée en plein milieu. Et le fil rouge avec une agente ennemie que les capte est aussi brouillon que peu consistant. Non rien ne va. 

Du côté de la romance, après tout on est dans un Boys Love, elle est assez bancale. Elle démarre avec un Toru très content d'avoir retrouvé, apparemment, son premier amour. Ç'aurait été bien de nous le présenter avec un flashback autre que le chapitre bonus final qui semble être cette justification mais qui en même temps ne colle pas tout à fait... Mais par la suite, Kato est indifférent à celui-ci, Toru se fait ses films tout seul et joue les forceurs On a presque aucune scène pour développer tout ça et elles sont hyper maladroitement écrites, mettant bien mal à l'aise, notamment la dernière, où des bouts semblent même avoir été coupés. Non, rien ne va ici non plus.