Embrouillamini

Lecture un peu plus brouillonne. Les désirs de conquête de Mickaël le conduisent toujours plus loin mais l'auteur a plus de mal à gérer les différentes forces en jeu.

Le royaume d'Isiris est bel et bien en guerre contre Chronos, leurs troupes sont partout et Chronos se fait attaquer de toutes parts, ayant bien du mal à résister avec leurs forces bien diminuées à cause des premières attaques de Mickaël. L'auteur choisit ce moment pour montrer l'étendue du conflit. Il passe donc d'une troupe à l'autre, d'une figure à l'autre, d'un micro conflit à l'autre. Tellement que ça a en devient assez brouillon et que cela perd de sa force. On est face à des gens, des troupes qu'on ne connaît et qu'on n'a pas le temps de connaître. On voit peu d'intérêt à leur intervention et c'est vite le bazar. 

Heureusement, cela cache un message des plus intéressants sur les traumas de la guerre, avec un Arès totalement perdu suite à sa dernière confrontation avec son ami qui a annihilé leur groupe. Il a beau avoir grandi dans la violence, ce fut trop. Il y a aussi un passage intéressant sur la complexité à avoir des troupes venant de partout, notamment d'autres pays conquis, et les tensions que cela occasionne à cause des différences de traitement. La réaction de Mickaël est la bonne. 

Cependant, voici vraiment un tome de liaison brouillon, qui va trop vite, part dans tous les sens, ne raconte pas vraiment de choses intéressantes à part les dernières pages et encore, cela sort de nulle part, je trouve. L'auteur se perd un peu dans l'ampleur de ce qu'il a voulu développé et c'est bien dommage. Il aurait mieux fait d'avancer pas à pas.