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Critique de La main du Diable

par Le Baron Rouge le dim. 26 janv. 2025 Staff

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Thank you Satan

En 1889 à bord d’un paquebot entre Hawaï et San-Francisco, Robert Louis Stevenson rencontre l’étrange Charles Dawson. Celui-ci, admirateur de l’œuvre du premier, lui promet de lui raconter plus tard l’étrange histoire sur l’origine de sa richesse.

Ainsi se clôt le prologue pour enchaîner directement sur cette vie peu singulière. Charles, ruiné à force de tenter sa chance dans les casinos, va au hasard d’une errance, rencontrer un homme qui va lui vendre la « main du diable » en lui promettant ainsi richesse, succès, amour, etc.… Mais voilà, rien n’est totalement gratuit avec le diable. Le contrat est simple, il faudra revendre la main avant de mourir, moins cher qu’elle n’a été achetée. Dans le cas contraire, son dernier propriétaire ira brûler en enfer.

Entre roman d’aventure et histoire fantastique, cette adaptation entretient le charme suranné des nouvelles de Stevenson. C’est aussi et surtout une histoire d’amour construite grâce à cette malédiction. Et jusqu’où ira l’amour quand pour casser le sort, on doit céder « la main » pour quelques centimes ?

Globalement, cette bande dessinée est une réussite. Rodolphe et Griffo, rompus à cet exercice, ont réussi à offrir au lecteur une histoire haletante, avec une galerie de personnages qui sont autant de répliques de l’âme humaine et nous ne serons pas étonnés que l’amour triomphe toujours, même quand le diable s’en mêle.

En bref

Pour réussir sa vie et assouvir son désir de richesse, Charles hérite de "la main du diable". Mais, rien n'est totalement gratuit avec Satan. D'autant que Charles a promis au célèbre écrivain de tout lui raconter.

8
Positif

Récit haletant

Dessin lumineux

Negatif

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