Un conte gentillet sans fin réelle.

Stanislas travaille dans un magasin de chaussures et il est un adorateur des chaussures féminines… Mais sa petite taille le rend timide et il est relégué à la cave du magasin pour gérer les stocks. Les 2 vendeuses se moquent de lui. Un jour qu'il se plaint en tenant sa paire de bottines favorites, il est réduit à une taille d'environ 10 centimètres. Il va devoir apprendre à se débrouiller dans un monde devenu dangereux pour lui.

Cet album, par ailleurs sympathique, m'a laissé un peu décontenancée. Zanzim est un excellent dessinateur dont j'apprécie beaucoup le style de graphismes et la colorisation, mais je pense qu'il lui a manqué ici un scénariste aguerri. J'ai eu l'impression de passer d'une imitation (brillante) du film "L'homme qui rétrécit", lui-même tiré d'un roman de Richard Matheson. Les scènes où Stanislas prend le fromage sur la tapette à souris, son combat contre l'araignée et aussi l'aiguille à coudre portée en épée, l'attaque du chat… me semblent toutes inspirés par le film.

J'ai trouvé la partie où il explore le corps de Madeleine un peu longuette et plus un prétexte à dessiner des jolies formes féminines. Puis, après le passage avec Simone, pour le chapitre sur Fleur Zanzim change film pour une évocation de "Le voyage fantastique" où des scientifiques étaient rétrécis pour détruire un caillot dans un cerveau… mais ici Stanislas choisit de se réduire pour attaquer et détruire le cancer qui mine la jeune femme… je n'ai toujours pas compris comment il a pu se retrouver dans le sein après avoir été avalé avec un cachet! Mais je suis sans doute trop "cartésienne".

Au final, cela donne un conte gentillet sans réelle fin.