Une épopée fantasy qui cogne fort

L’histoire : un duo improbable face au Malin

Dans un monde médiéval où les créatures maléfiques sèment la terreur, Sir Duncross, un chevalier mercenaire aussi costaud que téméraire, parcourt les contrées pour les exterminer… moyennant finance, bien sûr ! À ses côtés, le père McKellen, un moine copiste qui tremble à l’idée du danger mais cache une bravoure inattendue. Ce duo, digne d’un buddy movie, nous entraîne dans deux aventures palpitantes : une chasse au Roi Rouge, un monstre sanguinaire, et une mission sur une île mystérieuse où trahisons et trésors maudits les attendent. Le tout est narré à travers les parchemins du père McKellen, un procédé qui plonge direct dans l’ambiance heroic fantasy !

J’avais adoré Bot-9 de Derek Laufmann, et après une petite recherche, j’ai très envie de lire Le trésors des terres de Ruines tellement j’aime comment cet auteur arrive à transporter dans ces histoires. Duncross contre les créatures du mal à encore cette choses en plus qui fait qu’on arrive pas à décrocher. Un petit régal cette BD qui mélange action, humour et frissons dans un style visuel hyper accrocheur, parfaite pour vibrer au rythme des combats contre des monstres démoniaques !

Le style graphique : Derek Laufman (que certains suivent peut-être sur Insta pour ses dessins ultra stylés) livre des planches dynamiques avec un trait rond et coloré. Les combats sont brutaux mais jamais gores, rendant la BD accessible à un large public. On sent l’influence de The Witcher dans le design de Duncross, avec sa cape et son épée dans le dos – un régal pour les yeux !

Le duo Duncross/McKellen : Leur bromance improbable fait des étincelles. Entre les piques humoristiques et les moments de bravoure, on s’attache vite à ce tandem où le courage du prêtre répond à la fougue du guerrier.

L’ambiance médiévale : Le récit respecte les codes de la geste médiévale, avec une narration qui évoque les récits épiques d’antan. Les monstres, les mystères et les trahisons tiennent en haleine jusqu’à la dernière page

Le rythme : 88 pages d’action non-stop, avec un découpage cinématographique qui rend la lecture hyper fluide. Chaque planche est une invitation à plonger plus loin dans l’aventure.

Au final, si vous aimez les récits épiques à la Conan ou Geralt de Riv, mais avec une touche d’humour et un style graphique moderne, Duncross est fait pour vous. C’est le genre de BD qu’on dévore comme un bonbon, en se disant : “Vite, la suite !” Parfait pour les fans de fantasy qui veulent du frisson sans prise de tête.