Witch Diana

Le lancement de la gamme Absolute, un univers type ultimate version DC, qui nous propose des revisites de sa trinité. Après un passage réussi de Superman et Batman, Wonder Woman va-t-elle parfaire ce début de collection ?

Les côtes américaines se retrouvent attaquées par une horde de monstres démoniaques sortie de nulle part dévastant sur son passage. Mais une personne va arriver en sauveuse, une femme guerrières montée sur un squelette de pégase qui a une gigantesque épée. le salut passera par la sauvagerie.. et la magie !

Kelly Thompson, une excellente autrice au demeurant, se voit donc le privilège de réinventer une Wonder Woman à la sauce moderne. Son choix est donc de nous proposer une version hard rock de l’héroïne, bad ass, avec une armure, une giga épée sortie tout droit de Berserk et la maîtrise de la sorcellerie.

C’est d’ailleurs la vraie nouveauté de ce titre, Diana a une mère adoptive qui plus est sorcière (on se taira sur l’identité de cette dernière) qui va éduquer et enseigner tous ses talents à Wonder Woman qui deviendra une guerrière redoutable. L’idée est très chouette et amène des scènes épiques.

Cela dit, si l'apparat est original, parmi les 3 nouveautés de l’univers Absolute, c’est la série qui innove le moins. Car nous retrouvons une Diana charismatique, surpuissante et les rapports de force et avec les humains sont du même acabit. On habille la mariée différemment mais je reste sur une sensation que c’est toujours la même en somme.

Graphiquement, le travail de Hayden Sherman est dynamique mais je trouve que son trait ne parvient pas à donner le côté iconique de Wonder Woman. Le style manque d’une touche d’épique qui aurait pu rendre ce premier volume plus marquant, surtout avec un volume qui propose un énorme combat tout le long de l’arc.