Un gourou, un Donjon, et un Herbert en mode panique

Aujourd’hui, on plonge dans l’univers déjanté de Donjon Parade avec son tome 11, Éternel repos, une nouvelle BD signée par le trio légendaire Sfar, Trondheim et Soulcié. Si vous cherchez une BD qui mélange humour noir, quiproquos hilarants et une bonne dose de loufoquerie, attachez vos ceintures, car ce tome est un véritable feu d’artifice d’absurde !

L’histoire : un gourou, un Donjon, et un Herbert en mode panique

Dans ce nouvel opus, on retrouve le Donjon, cet édifice mythique où tout peut arriver (et surtout le pire). Cette fois, c’est Cavallérus de Cavallère, cousin éloigné du Gardien et gourou d’une secte aux nombreux adeptes, qui débarque avec une idée fixe : mourir en martyr au sein du Donjon, berceau de sa famille. Une aubaine pour le Gardien, qui y voit une opportunité de remplir les caisses avec les pèlerins prêts à payer pour se recueillir sur la tombe de leur maître. Mais c’est sans compter sur Herbert, notre canard tire-au-flanc préféré, qui va tout faire pour saboter ce plan. Pourquoi ? Parce que gérer une horde de fanatiques, très peu pour lui !

Entre une machine à bouillon cassée, un cadavre à cacher (ou presque), et des pèlerins aussi crédules que loufoques, ce tome est une comédie de boulevard déguisée en fantasy. Les situations s’enchaînent à un rythme effréné, portées par des dialogues ciselés et un humour qui fait mouche à chaque page.

Mon avis : un festival de gags et d’absurde

Donjon Parade, c’est la branche la plus délirante de la saga Donjon, et ce tome 11 ne déroge pas à la règle. On est en plein dans une parodie jubilatoire où tout est permis : quiproquos, humour noir, comique de situation et une bonne dose de burlesque. Le scénario, orchestré par Sfar et Trondheim, est un véritable régal pour les amateurs d’humour absurde. On sent que les auteurs s’amusent, et leur plaisir est communicatif.

Le dessin de Thibaut Soulcié est un atout majeur. Son style expressif et caricatural colle parfaitement à l’ambiance déjantée. Les personnages, avec leurs bouilles exagérées et leurs expressions hilarantes, donnent vie à chaque gag. Les couleurs de Walter, vives et dynamiques, renforcent l’énergie de l’ensemble.

Pourquoi lire Éternel repos ?

Si vous êtes fan de Donjon Parade ou si vous cherchez une BD qui ne se prend pas au sérieux, ce tome est fait pour vous. C’est un condensé de rires, de chaos et de personnages aussi attachants que barrés.