Retrouvailles, amour et trahison dans un monde au bord du chaos

On retourne dans les brumes glaciales de l’Écosse antique avec Caledonia, tome 2 : le mur d’Hadrien, la suite tant attendue de cette trilogie épique mêlant péplum, fantastique et mythologie. Après un tome 1 explosif, ce deuxième opus ralentit le rythme pour poser les bases de la conclusion, mais il reste hyper prenant. Voici mon ressenti sur cette BD qui m’a accroché… tout en me laissant affamé pour le tome 3 !

L’histoire : retrouvailles, amour et trahison dans un monde au bord du chaos

Au IIe siècle, en Calédonia (l’Écosse actuelle), la guerre entre les Romains et les tribus scots fait rage. Après la cuisante défaite romaine du tome 1, on retrouve Lucius, le centurion de la IXe légion, et Leta, la fille du chef scot Galam, au cœur d’une relation toxique entre haine et passion. Ce tome 2 s’ouvre sur des retrouvailles tendues, où les blessures du passé et les trahisons s’entremêlent. Pendant ce temps, Galam, chef des Scots, cherche à consolider son alliance avec les mystérieux Fomôrés, ces géants mythologiques dont on sait encore si peu. Entre complots, sentiments conflictuels et tensions politiques, ce volume met l’accent sur les relations et les intrigues, tout en teasant l’arrivée de révélations majeures.

Mon avis : une transition réussie, mais on veut le tome 3 NOW !

Comme souvent dans un triptyque, ce tome 2 sert de transition, et ça se ressent. Très peu d’action, très peu de révélations : l’histoire prend son temps pour approfondir les personnages et leurs motivations. Mais, contre toute attente, c’est hyper prenant ! Corbeyran excelle dans la construction de ce climat de tension, où chaque dialogue semble cacher un poignard prêt à frapper. Les retrouvailles entre Lucius et Leta sont électriques, mêlant amour interdit et trahisons déchirantes, un peu comme dans un shônen dramatique où les émotions prennent le pas sur les combats.

Ce qui m’a le plus captivé, c’est le mystère autour des Fomôrés. Ces géants mythologiques, à peine dévoilés dans le tome 1, restent une énigme, et ce tome tease juste assez pour nous rendre fous de curiosité. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Leur alliance avec les Scots va-t-elle tout changer ? Cette attente est à la fois frustrante et excitante, car on sent que le tome 3 va lâcher les bombes !

Mon seul bémol ? Ce tome manque cruellement de la fin ! Comme tout bon tome 2, il se lit super bien, mais il nous laisse sur un cliffhanger qui donne envie de crier : « Vite, le tome 3 ! » L’absence d’action et de grandes révélations peut dérouter après le rythme effréné du tome 1, mais pour moi, cette pause dramatique fonctionne et renforce l’envie de plonger dans la conclusion.