Gospel en noir
Les auteurs de cette bédé ne sont pas tombés de la dernière pluie et on peut dire que le récit tient la route comme un bon polar américain. Des hprotagonistes aux caractères bien tranchés avec un héros auquel ne s’attache pas vraiment tellement son racisme suinte. Un coéquipier qui ressemble plus à un universitaire dans une bibliothèque et un méchant, vraiment torturé.
Une construction narrative qui progressivement dévoile le sens des meurtres. Je n’en dis pas plus sur ce plan, mais la aussi, le scénariste distille à petite touche des éléments qui tiennent en haleine jusqu’au bout sous fond de trame historique.
Tous les ingrédients sont présents pour passer un bon moment.
Quant au dessin, le choix du noir et blanc s’impose. Cela donne des cases bien tranchées, qui appuient les situations. Il y a un peu de Miller derrière et un peu de Pratt aussi.
Finalement, on passe un bon moment à dévorer cette bande dessinée, on regrettera quelques dialogues un peu rapides et faciles de temps en temps. Mais, ne boudons pas notre plaisir.
En bref
Deux jeunes stagiaires d’un grand cabinet d’avocats new-yorkais sont retrouvées assassinées chez-elles de respectivement 60 et 49 coups de couteaux le23 août 1983, soit 20 ans jour pour jour après le célèbre « I have a dream de martin Luther King. L’inspecteur Kovalski n’est pas loin de penser qu’un tueur en série à décider de fêter l’évènement à sa façon. L’enquête le mènera à Wahington où il fera équipe avec un jeune inspecteur d’origine asiatique qui devra subir sa suffisance et son racisme. Quant au tueur, il n’est jamais très loin…
Positif
- Graphisme
- Originalité de l'histoire
- Narration
Negatif
- Dialogues de temps en temps un peu expéditifs
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