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Critique de Avatar - S'adapter ou mourir

par Le Doc le jeu. 9 oct. 2025 Staff

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S'adapter ou mourir...

S’adapter ou Mourir est le sixième album de la franchise Avatar publié par Delcourt. Il reprend l’intégralité de la mini-série Avatar : Adapt or Die publiée aux Etats-Unis par Dark Horse. Au scénario, on retrouve Corinna Bechko, connue notamment pour des titres comme Invisible Republic, Green Lantern : Earth One et Star Wars : Legacy. Aux dessins, c’est le moins connu Beni Lobel, qui avait notamment dessiné le comic-book The Blacklist dérivé de la série TV.

Après des histoires qui se déroulaient parallèlement au premier long métrage de James Cameron et d’autres qui remplissaient les blancs laissés entre ce film et sa suite tardive, la mini-série dont il est question ici revient quelques années en arrière pour s’intéresser au personnage du docteur Grace Augustine incarnée à l’écran par Sigourney Weaver. Si le programme Avatar est bien lancé sur Pandora, les Na’vi ne font pas encore confiance aux humains, à quelques exceptions près. Et les choses ne s’arrangent pas lorsque des enfants Omatikaya que Grace souhaitait voir intégrer son projet d’école tombent mystérieusement malades…

Je n’ai pour le moment toujours pas été emballé par les différentes bandes dessinées Avatar sorties à ce jour et pour la partie graphique, seule celle du premier volume signée Jan Duursema a emporté mon adhésion. Pour S’adapter ou Mourir, Beni Lobel s’en tire plutôt bien pour les décors sauvages de Pandora ainsi que pour le design des créatures mais son trait est raide, manquant de grâce pour les mouvements, et il peine à retranscrire l’expressivité des visages, gêné semble-t-il par l’obligation de respecter les visages des acteurs (pour Sigourney Weaver ça va, mais j’ai eu du mal à reconnaître Giovanni Ribisi dans les premières pages).

L’intrigue générale n’est pas mauvaise mais elle est sans surprises. La caractérisation est bonne, les interactions sont bien écrites mais sa fonction de préquelle fait que le suspense est très léger en intensité et l’ensemble est surtout trop décompressé, étendu sur six chapitres alors que quatre auraient suffi pour donner plus de rythme à cette aventure de Grace Augustine antérieure à l’arrivée de Jake Sully sur Pandora.

À l’approche de la sortie du troisième film (Avatar : De Feu et de Cendres en décembre 2025), Delcourt poursuivra la traduction des comics Avatar de Dark Horse en novembre avec la mini-série Avatar : Aux Frontières de Pandora de Ray Fawkes et Gabriel Guzman.

En bref

Bonus très légers cette fois-ci puisqu'on retrouve juste deux couvertures originales en fin d'album.

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