Un album ardu à aborder à tête reposée

Daria Schmitt a profité d'une résidence au Musée Nationale d'Histoire Naturelle pour découvrir de fond en comble la galerie d'anatomie comparée. Elle y a installé une histoire de fantômes dans laquelle les squelettes reprennent vie et parlent avec une étrange tête humaine qui a beaucoup de doutes sur quel individu elle était dans la vie. Il semblerait que ce soit le crâne du philosophe René Descartes.

J'aime énormément les oeuvres de Daria Schmitt et j'ai plusieurs de ses albums, mais j'avoue que celui-là ne m'a pas autant séduite que les précédents. Ce ne sont pas ses graphismes toujours aussi beaux, surprenants et brillants qui m'ont déçue, mais le côté extrêmement bavard de l'album. Il y a beaucoup de texte et même souvent trop à mon gré car cachant les superbes dessins.

Je reconnais aussi que la philosophie n'a jamais été une branche me passionnant donc les annexes finales ne m'ont pas vraiment intéressée à part la double page de présentation rapide des divers savants intervenants dans le récit. Mais il faudra que je reprenne ces pages dans le futur avant de relire la partie BD. Je comprendrai sans doute mieux certains faits évoqués alors.

Un superbe album côté graphismes, mais un peu lourd et ardu côté textes.