Un gros (trop?) album dans un univers postapocalyptique
Dans un futur postapocalyptique qui semble dominé par Pyrrhocorp, une entreprise concentrant la technologie, des agents humains cherchent des abeilles ou des traces de leur ADN pour rendre vie à la végétation. Ils se réduisent en taille pour aller inspecter des zones inaccessibles aux humains standards, mais ils y rencontrent des microïdes, d'anciens agents qui se calcifient petit à petit et veulent voler l'inertium qui permet les modifications de tailles. Jenny vit entre 2 missions d'explorations sur la monade "Le cherche-midi", structure mobile où vient des humains rejetant la vie dans les rares villes.
Il y a plein de bonnes idées dans le scénario de Mathieu Bablet comme les enfants vivant masqués jusqu'à ce qu'ils deviennent capables de choisir leurs vies ou l'entreprise plus technocratique que scientifique… D'autres sont déjà dans l'imaginaire fantastique comme la réduction des humains à des tailles de plus en plus petites (Joe chez les abeilles, antman…) ou les monades qui rappellent bien évidemment le château ambulant des Miyazaki ou les mange-cailloux qui sont à la fois des proscrits et la main armée de Pyrrhocorp (Mad Max et autres films postapo). Il y a d'autres points que je n'ai pas bien compris comme la présence d'un bunker pour briser les monades en leur tirant dessus. Mais surtout, je n'ai vraiment pas compris la fin de l'album.
Côté graphismes, j'ai toujours un problème avec les visages très géométriques et trop ressemblants d'un personnage à l'autre, heureusement qu'il y a les coiffures et les costumes pour distinguer qui est qui. Les cartes fournies par l'entreprise sont intéressantes pour essayer de situer les missions de Jenny. Les mondes souterrains et les microïdes calcifiés sont impressionnants.
Je n'ai pas réussi à accrocher à cet univers raconté dans un trop long album à mon goût (plus de 310 pages). Mais je sais d'avance que je vais être la seule voix discordante (ou presque) dans un concert de louanges… Tant pis pour moi et tant mieux pour ma bibliothèque qui va récupérer le livre.
En bref
Je n'ai pas réussi à accrocher à cet album partiellement parce que je n'apprécie pas les graphismes de Mathieu Bablet, mais aussi parce que j'ai trouvé l'histoire trop longue pour une conclusion que je n'ai pas comprise. A chaque lecteur ou lectrice de se faire sa propre opinion.
Positif
des idées intéressantes même si quelques unes ont un goût de déjà-vu








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