Avis personnel : Aspect : Un format (21*15), une couverture biens sombre dans l'esprit des histoires. Le mangas fait près de 160 pages. Il y a quelques pages couleur à la fin, le manga coute - 11euros. Dessin : Ce recueil d?histoires courtes est mis en avant par un trait noir et chargé... Le trait du dessin apporte une densité avec fourmillement de détails. Difficile de tout cerner au premier regard. Je trouve d'ailleurs que le dessin ressemble fort à ce que l'on peut trouver aux éditions l'Association. Scénario : Dans ce recueil de nouvelles, un chat nous entraîne à la découverte de son monde sombre et surréaliste. Peuplé de yôkais, ce manga étonne par son caractère absurde et original. Le quotidien de Nekokappa est bien loin du nôtre : les ouvriers, après une dure journée, rentrent dans un poisson rouge géant. Un robot (qui ressemble à Goldorak) défie une jeune fille géante (nue) qui défie elle-même un dragon au long cou et un chef mafieux se fait dézinguer sous l??il indifférent de Nekokappa. Car oui, Nekokappa semble complètement détaché de toutes les mésaventures qui lui arrivent, à lui ou aux habitants de son univers. Ce qui nous apparaît comme dur, cruel et cynique est renforcé par la neutralité constante de ce petit personnage. Une connaissance des yôkai et de la mythologie japonaise vous aidera à discerner les références de ce livre, mais n'est pas nécessaire pour en apprécier la lecture. Il suffit de vous plonger dans le manga et de suivre les promenades de Nekokappa jusqu'à la fin du volume. Conclusion : Nekkokappa m'a plu modestement mais n'est pas doté d'assez de qualités pour plaire à un large public. Curieux et fans de l'alternatif, ce manga est pour vous, les autres vous pouvez vous abstenir.