On s’attaque içi à un monument des mangas, dont l’édition date de la période Akira, Dragon Ball et Cie.
Ambiance cyberpunk proche des Mad Max, guerrière cyber amnésique qui cherche sa voie au travers de combats… Cela pourrait passer pour un Shonen basique, mais nous voyons la détresse de Gally qui se perd, voit ses amis mourir, affronte des ennemis déjantés mais victimes eux-aussi du système… tout cela rend le monde crédible, original, et le manga passionnant. La fin du manga a déçu certains, mais je trouve qu’elle cadre bien avec le manga par sa rapidité et sa brutalité : la vie, la mort, le meilleur comme le pire peut arriver à tout moment. Sur ce point, l’auteur n’a pas mieux réussi avec sa « suite » Last Order (qui vire carrément à la surenchère).
Le dessin est agréable et dynamique pour un manga de cet âge (début 90). L’édition originale de Glénat est très bonne (écriture, qualité du papier) mais, époque oblige, nous avons droit au destructeur miroir pour notre sens de lecture.
En résumé, un excellent manga, œuvre très forte, à lire plutôt dans sa version initiale pour avoir une fin sans Last Order.