KONSHOKU MELANCHOLIC Manga One Shot de Ringo Yuki Edité chez Taifu Yaoi Thème : Romance homosexuelle Synopsis : Un premier manga attendu, débordant de tendresse et de fraîcheur ! Miyashita, un lycée introverti et timide, rencontre Nishimura, le meilleur coureur sur piste du lycée. Miyashita ne parvient à exprimer ses sentiments pour son ami qu’à travers ses toiles, jusqu’ au jour où ce dernier découvre par hasard un de ses dessins inavoués... UN RECUEIL DE PLUSIEURS HISTOIRES Premier manga publié de l'auteure, Konshoku melancolic (couleur mélancolie), nous propose de petites histoires pré-publiées dans différents magazines japonais rassemblées dans ce one shot. On ouvre le tome sur une page couleur, puis on suit plusieurs duo de jeunes hommes dans leurs relations en devenir. DES ROMANCES ET DES SITUATIONS DIFFÉRENTES A chaque histoire d'amour son propre scénario. Du couple à forte différence d'âge à celui aux caractères complètement opposés, ce manga nous propose des relations qui sont basées sur différents concepts. Ça permet de ne pas lasser le lecteur, mais surtout de rendre attrayant tous ces petits morceaux d'histoires qui individuellement se sentiraient bien seules... Les couples sont assez représentatifs du genre Yaoi: l'homme mûr et le jeune homme, les deux amis de lycée, l'inadapté immature et celui qui assure, le garçon vierge et celui qui a de l'expérience. On a dans chaque liaison, le début : de la rencontre ou du commencement des sentiments jusqu'à la relation amoureuse. Quelques scènes de sexe parsèment certaines histoires, mais tout est très soft et sans aucune scène choquante, je les qualifierai plus de moments érotiques que pornographiques. DU YAOI SOFT, A LA LIMITE DU SHONEN-AI Le dessin est plutôt joli mais un peu répétitif, car dans les histoires, il est assez difficile de faire la différence entre les protagonistes de la romance précédente, tant ils se ressemblent. Réservé à un public avertit à cause des quelques scènes d'amour vues à plusieurs reprises, il n'est toutefois pas du tout du même style les manga Yaoi classiques ou les scènes de sexe y sont explicites. Les histoires intéressantes, mais parfois trop courtes donnent envie d'avoir une suite, c'est peut être quelque chose que proposera cette auteure dans le futur, si ses tomes se vendent bien. Ringo Yuki est aussi l'auteure du manga Tamayura édité chez IDP. Séverine Chougny / Le 19-05-16