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Critique de Sex Toys Story

par Pulsifer le sam. 15 oct. 2016

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Le titre français, « Sex Toys Story », ne rend pas bien compte du contenu des 8 histoires indépendantes d’un chapitre chacun ; et le titre japonais semble un peu excessif (« Mesuana Choukyou Shiiku »), mais ça c’est dur à dire quand on a que Google Trad pour le comprendre (trad’ donnée : « femme contrôle de trou de reproduction monstre »). C’est la couverture et le 4ième de couv’ les plus hard des Sans Interdits qui nous décrivent le mieux ce manga : ahegao* et excès. Ici, Kazuhiro reprend l’un des clichés les plus prolifiques du hentai. Je ne pense pas qu’il existe un mot ou une expression pour le désigner, mais vous allez vite comprendre de quoi je parle : une jeune femme est conquise plus ou moins par la force, et bien que réticente au début, la puissance de l’organe mâle la jette dans un tel état de plaisir qu’elle s’y noie, se soumet, abandonne toute décence, et qu’elle perd la tête, et/ou perd conscience. L’originalité est ici d’en faire le contenu principal des histoires du recueil. Ca fait probablement de « Sex Toys Story » le manga pornographique le plus orthodoxe que je connaisse. On retrouve donc une esthétique de l’indécence, de la dégueulasserie et de la soumission féminine, avec les sous-vêtements faits seulement du contour qui reviennent dans toutes les histoires, les trous béants qu’on nous jette au visage, et les ahegao*. L’orthodoxie de l’ensemble, ses représentations de la dégueulasserie, et ses dessins pas très bon – selon l’aveu de Kazuhiro lui-même dans le mot de l’auteur sous la jacket du 4ième de couv’– font du recueil quelque chose d’un peu chiant et désagréable. Mais c’est assumé et finalement ça fait qu’il n’est pas inintéressant. Il y a aussi des pitch d’histoires bien trouvés (« Retour à la case jouet sexuel », et « Sentiments tortueux »), avec parfois même une excellente chute (« Compensation en nature »). Au sujet de l’édition de Taifu, je lui reproche juste de n’avoir pas expliqué le terme « NTR » (« netorare »), et d’avoir laissé à la fin de l’ouvrage 3 pages d’une histoire sans titre qui ne figure même pas dans le sommaire. Et il faudrait aussi ajouter qu’il est dommage d’avoir fait découvrir le versant un peu sale du hentaï avec un tankoubon de pas très bonne qualité. Ce genre de pornographie est déjà accusée de tous les maux, si en plus on ne montre pas ce qu’elle peut faire de bien, c’est tendre le bâton pour se faire battre … *ahegao = expression faciale, à base de yeux révulsés ou vides, de langue pendante et de bave, qui exprime un orgasme absolument débauché, souvent à l’apothéose d’une relation sexuelle forcée, violente, ou particulièrement éprouvante.

En bref

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