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Critique de Que sa volonté soit faite

par znurlf le mer. 29 nov. 2017

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Que sa volonté soit faite est un titre qui m’a étonné dans le bon sens à plus d’un titre. Les jeux de drague sont très marginaux en France, ce genre sortant assez peu du Japon (en même temps se type de jeu très textuel coûterait cher à traduire avec un marché occidental pour le moment inexistant, le risque est fort). Donc l’arrivée d’un manga qui en parle m’a intrigué, et si le manga a eu son petit succès au Japon (avec sa série animée sur plusieurs saisons), c’est courageux à Kana d’avoir tenté le coup avec 26 tomes. Autre étonnement, le manga arrive, malgré les conquêtes multiples du protagoniste, à ne pas tomber dans les travers du genre : quasiment pas de fan service et de ecchi, pas de harem. L’astuce de faire perdre la mémoire aux conquêtes après l’ « exorcisme » permet de ne pas se trimbaler un tas de personnages devenu superflu et de recentrer l’histoire sur le duo, du moins pendant le 1er cycle du manga, qui en compte 3 (à mon sens). Le 1er cycle étant celui des conquêtes, avec assez peu de redondance ce qui fait qu’on ne s’ennuye jamais. Le 2ème cycle permet aussi de redonner un souffle à la série en rompant, ce dernier devant trouver dans les précédentes conquêtes celle qui serait possédé par une déesse. L’histoire est à ce moment bien en place les enjeux deviennent plus grand, l’histoire est bien amené et cohérente. Si le manga aurait pu se finir sur ce 2ème cycle (il reste quelques points de l’intrigue en suspens, mais sa fin est déjà satisfaisante), un dernier cycle vient conclure l’histoire, bien que j’aie moins aimé ce dernier (quelques passages trop long notamment) bien qu’il y ait de bonnes idées et qu’il permet de bien conclure le manga, pour Keima, Elsy et les personnages secondaires importants. Graphiquement, le manga est assez lisse, agréable mais oubliable. Ce genre de thème aurait plus être l’occasion de montrer des petites culottes, des scènes de bain, ce qui irait plutôt pas mal avec le style graphique, mais comme dit précedemment, l’auteur n’en use pas pour gagner des lecteurs. Les rares scènes de nudité sont soft. Au final j’ai apprécié ce titre, pour son approche théorique de la drague assez décalé. Les personnages sont attachants, chaque fille ayant sa propre identité et évidemment on a des stéréotypes, mais c’était évident qu’il y en aurait, car il y en a dans les jeux de drague et le héros s’en inspire pour trouver comment arriver à ses fins. Le fait que le personnage principal ne soit ni un pervers, ni un maladroit mais un otaku réfléchi est un point très intéressant. Côté défaut, certains points de la dernière partie sont assez confus, mais je noterais surtout la pénurie de personnages masculins : le héros, un prof, un chauffeur, un majordome, les disciples d’un club de sport, un grand père. Hormis le héros, seul le grand-père de la dernière partie a un impact sur l’histoire (et encore), mais aucun n’apparait bien longtemps…

En bref

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