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Critique de Bunker

par nalojolan le mar. 1 sept. 2015

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Le premier tome de Bunker est un choc. La peur des soldats est palpable. Les monts enneigés de la démarkacia sont fascinants et la sauvagerie des entités promet des combats d’anthologie. Il faut dire que le dessin de Bec est parfait de noirceur et de précision. Le discours sur la Guerre, usante, cruelle, mortelle apporte une vraie profondeur au récit. Puis arrive le tome 2. Nouveau dessinateur en la personne de Betbeder. Le trait est approximatif et l’encrage définitivement pas à la hauteur. L’action prend place dans les territoires du sud, bien moins oppressants. « Raconter » la Guerre n’est plus la préoccupation d’Aleksi, le héros. Peu causant, assez fade, il apprend qu’il est l’Imun. En gros, l’ELU. Un de plus dans le monde de la BD. Cette impression de déjà-vu ne nous quitte plus jusqu’à la fin des 5 opus et on se surprend à vouloir relire Akira, Shloka, Lanfeust ou la Guerre Eternelle (liste non exhaustive). Au final, le bunker 37, si marquant, n’est qu’un décor parmi d’autres. La menace des Entités est diluée au milieu d’autres conflits ultra cosmiques dont on se fiche éperdument parce qu’on y comprend rien. Plus problématique, Aleski, le fermier-soldat aux méga-pouvoirs, reste terne et sans intérêt. Deux étoiles tout de même pour le dessin qui reprend du caractère à partir du tome 3. Les « monstres » et les combats humains-entités fonctionnent bien.

En bref

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