La trame de cette série se développe en trois parties. La première nous présente les différents protagonistes et le village très spécial dans lequel ils évoluent. La deuxième, plus brève (deux épisodes), nous informe des origines historiques des faits et des occurrences auxquels sont confrontés nos personnages. Enfin la troisième qui est très certainement la plus intéressante, nous dévoile tous les secrets qui entouraient cette série. L’avancée du scénario est donc plutôt classique à l’image de tout film à suspens. En fait celui-ci monte en puissance petit à petit et nous pose de manière très émouvante certaines réflexions sur les relations humaines et notamment familiales ainsi que sur la notion d’âme soeur. Ce que je veux dire par là, c’est que cette série qui pourrait s’apparenter à un shojo classique au début, est en fait une série bien plus profonde et complexe. Sans pour autant égaler l’intensité d’une série comme Kimi ga nozumu Ei, certaines scènes sont, tout de même, assez émouvantes et assez perturbantes. Cette histoire plutôt tranquille pêche parfois par une action un peu trop lente avec des flash-back trop nombreux pour une série de 13 épisodes.

Cette courte série est issus d’un jeux vidéo développé par Visual Art’s Key. Ceci explique donc les belles couleurs, le comportement et le caractère de certains personnages (tel que Michiru, une jeune fille très turbulente, Minagi ou la force tranquille, et Misuzu, l’héroïne naïve…) ainsi que les musiques typées jeux vidéo japonais (Certaines scènes m’ont fortement rappelé les cinématiques du jeu puzzle fighter).

Le niveau graphique de cette série est en général de très bonne qualité à l’image de ce qui se fait actuellement. Par contre je l’ai trouvé très limite, voir bâcler au niveau des les plans éloignés avec des personnages aux mouvements grossiers et aux traits réduits au minimum vital afin de les distinguer.