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Critique de Caffe Latte Rhapsody

par Misya le sam. 12 mai 2012 Staff

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Il y a quelques années, le genre Yaoï apparaît de façon plus répandu dans notre univers manga hexagonal, j’ai décidé de m’y intéresser à ce moment-là. Caffe Latte Rhapsody a été mon premier choix grâce à un scénario qui semble vouloir véhiculer une image positive. Serizawa est employé dans une librairie lorsqu’il fait la connaissance de Keito, un immense et intimidant jeune homme… Mais saura-t-il découvrir quel être sensible et attachant se cache derrière ce géant ? Bientôt des sentiments amoureux naîtront de cette magnifique rencontre… Comme de nombreux Yaoï, c’est évidemment une ode à la tolérance. Le fait que Keito soit d'une taille supérieure à la moyenne, rajoute du crédit à la situation. Il est difficile de supporter une différence, quelle qu’elle soit… et lorsqu’on cumule, on arrive à se replier facilement sur soi-même. L’auteure a réussi à retranscrire ces sentiments dans la psychologie de ce personnage. Serizawa, le deuxième protagoniste, est un jeune homme attachant, Toko Kawai insiste sur ses déconvenues amoureuses et l'on a d’autant plus envie que sa romance avec Keito soit une réussite. Les déboires de Serizawa avec son précédent petit ami auraient peut-être demandé des réactions plus « fortes » malheureusement, et c’est le point négatif du manga, le ton reste un peu trop mièvre. Il aurait été intéressant que Serizawa qui est le personnage le plus affirmé malgré son aspect fragile s’affirme encore plus. Mais l’auteure a préféré favoriser l’aspect « Kawai » romance ce qui semble logique finalement ! Ce Yaoï est simple mais efficace et si on aime le « sucré » comme les personnages aiment leur « Caffe Latte » alors vous aimerez cette jolie histoire.

En bref

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