Un tome qui se centre plutôt sur Kyônosuke même si Hiro n'est pas laissé en reste pour autant. Vivant des aléas d'un amour pour une fille qui ne le voit pas, Kyônosuke voit son intérêt pour le kabuki rejaillir, sa passion d'enfance renaître pour impressionner sa belle. Cependant, son retard est grand. Difficile de le rattraper. Surtout quand Ichiya (Hiroki), qui n'est pas issu du milieu des héritiers, le surpasse grandement. Mais il finit par laisser sa fierté de côté et par accepter l'aide de son rival et c'est une évolution, donnant de l'intérêt à l'histoire (qui n'en manquait pas pour autant). Dans le même temps, la rencontre entre Kyônosuke et Haruhiko, son meilleur ami, est dévoilé avec une tendresse touchante, expliquant le dédain de Haruhiko pour Ayame, qui a réussi sans difficulté là où lui, un ami de longue date de Kyônosuke a échoué. L'histoire évolue avec cohérence, sans grande originalité, mais elle reste très plaisante. Et le trait de crayon de Shimaki n'y est pas pour rien.