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Critique de Black Butler #21

par Helia le ven. 5 févr. 2016

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Le tome 21 de Black Butler conclut l’arc de la sorcière verte. Il s’agit ici d’un arc bien plus sombre et machiavélique que le précèdent, un arc qui me rappelle pourquoi j’aime cette série. Ciel , Sebastian et l’ensemble de ces domestiques ô combien compétents au moins dans les moments de grand périls enquêtent sur un village maudit et isolé en Allemagne. On quitte une Angleterre victorienne pour un village pittoresque perdu au milieu d’une forêt menaçante. Le jeune comte cherche à percer le secret de la malédiction qui entoure ce village. Il y rencontre alors une jeune adolescente la sorcière verte vivant recluse du monde afin de protéger le village. Ce personnage apporte une note de légèreté bienvenue dans cet arc. Sorcellerie, métamorphose, loup garou, Ciel et Sébastian s’aventurent dans un monde des plus fantastiques. Au cours de leurs investigations, ils seront d’ailleurs victimes de la malédiction ce qui nous permettra de découvrir un Ciel bien plus vulnérable qu’à l’habitude, et nous rappeler la nature diabolique du si dévoué majordome. Il s’agit sans doute de l’un des moments les plus forts de la série. Cet arc a permis aussi de mettre en avant l’ensemble des domestiques, et du lien qui les relient à leur maître. L’accent est mis sur jardinier Finny dont la force n’a d’égale qu’une extrême gentillesse. Ce tome 21 nous présente aussi pour la première fois les talents du prédécesseur de Sebastian, l’illustre amateur de thé M. Tanaka. Il met en scène la dangereuse fuite de l’équipe du jeune compte à travers la forêt, qui requiert les talents de tous ses domestiques. Notre diable de majordome ne s’ennuie donc pas dans ce tome. Nous avons donc le droit à un tome riche d’action, non sans quelques doses d’humour noir. Le comte mène donc l’enquête et finit avec l’aide de son majordome a percé la véritable nature de malédiction, qui s’avère bien moins mystique que prévu. Dans un univers aussi fantastique que Black Butler où règnent les diables, zombies et autres les dieux de la mort, trouver une solution plus ‘réaliste’ à la malédiction du village m’a autant surpris que plu. La réalité se révèle encore bien plus tragique et cruelle que l’aurait imaginé au départ, surtout pour la jeune sorcière. Nul besoin de mysticisme quand l’être humain est capable de tel conspiration. On retrouve là aussi l’esprit sombre désabusé et retord de Black Butler. Au niveau graphique, le trait est toujours aussi fin et agréable. Les mouvements sont bien retranscris et les décors travaillés. En couverture on a le droit pour la première fois au chef cuisiner de la maison Phantomhive ce qui est cohérent avec la participation croissante des 4 domestiques dans l’intrigue. Je regrette toujours que l’histoire principale, c’est-à-dire la vengeance de Ciel ne soit pas traitée, bien que dans ce tome les nouveaux shinigamis attirent notre attention sur la lignée particulière du jeune comte. Il s’agit peut-être un élément qui se révélera finalement important. 7/10

En bref

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