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Critique de Red Raven #1

par Ablublublu le lun. 9 mai 2016

Rédiger une critique
Avant de commencer cette critique, je promet de faire mon possible pour que celle-ci soit des plus objective; Red Raven étant mon Manga du coeur. Red Raven est une oeuvre de Shinta FUJIMOTO. Publié par Kana, l'édition est plutôt correct: papier d'assez bonne qualité, couverture peu rigide, avec des bonus sur les couvertures en carton. L'oeuvre en elle même, est passée assez inaperçu, et beaucoup furent déçus de la fin. Red Raven est un manga dans la norme moyenne, il faut être franc. Mais on y retrouve un style particulier, qui fait plaisir à l'oeil. Les scènes de discussions sont assez épurés, mais quand il faut mettre le détail sur les scènes de combat et de paysage, le détail est magnifique. L'histoire veut nous plonger dans un côté sombre: Un monde dont la mafia est reine, ou l'état fait son possible pour maintenir un certain équilibre avec cette terrible puissance grandissante. Bien que l'oeuvre mélange humour et autodérision, elle arrive à être très sérieuse et prend une grande ampleur. Surtout vers la fin. Au final, Red Raven est un savant mélange d'humour, de tristesse et de colère, dans un univers certes bateaux et classique, mais qui fait un café des plus exquis. Exceptionnellement, je vais vous dire mon avis mon conseil d'achat: Si vous voulez une oeuvre, sans pression et grande prétention, qui mélange les trois éléments cité ci-dessus, alors prenez le. Pour mon avis personnel, je vous l'ai dit, Red Raven est mon bébé, mon Manga du coeur, bien plus que les grands classiques, qui ont pourtant bercés mon enfance, comme Goldorak, Albator, Dragon Ball, Hokuto no Ken etc etc. Je peux comprendre que l'oeuvre n'attire pas plus, après tout, les goûts et les couleurs divergent. Mais la fin est très souvent mal comprise: Il ne s'agit en aucun cas d'une "Happy End". (Attention, le spoil va être présent, partez si vous ne voulais pas perdre la surprise) Andy, doit tuer son plus grand ennemi, celui qui lui a fait subir tout ce qu'il a vécu de mauvais. Il choisit finalement de ne pas le faire. Mais la mafia ne l'entend pas de cet oeil, et au final, Andy est quand même obligé de tuer le chef des Sccaggs. Beaucoup y ont vu une tentative de drama raté, qui pourrit complètement la fin. Ce n'est pas, ce que voulais l'auteur. Si Andy ne souhaitais pas tuer Siegfried Sccaggs, c'était pour montrer qu'il n'était pas une arme, mais bien un humain, et le fait que finalement, il le fait montre la chose suivante: L'homme est faible, face aux armes, qu'il le veuille ou non. Après, un petit épilogue nous montre que Andy continue sa vocation de Red Raven, car c'est la sa seule famille. Bien que l'interlude fait plaisir et a un côté "Happy End", au final c'est Siegfried qui s'en sors vainqueur. Et Andy, n'a plus d'autre choix que de rester avec ceux pour qu'il est c'est battu: Ce qu'il juge être sa partie humaine et sa famille. Bien que la mise en scène est particulière, elle sort de l'ordinaire, et rajoute encore plus un effet dramatique mais surtout humain à Andy, et non pas une "fin à la pisse en essayant de péter plus haut que l'endroit d'ou cela provient". C'est une fin spéciale, pour un manga spécial, les deux ne cherchant pas à être prétentieux, ce contentant juste de remplir leur rôle: être un divertissement, qui cherche à faire sa place dans ce monde.

En bref

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