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Critique de Rohan Kishibe #1

par shirokaitos le sam. 2 juil. 2016

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Pour la petite histoire : "Rohan Kishibe" est un recueil de cinq histoires, publiées principalement dans diverses revues, écrites et dessinées par Hirohiko Araki, le géniale créateur de la série "Jojo's Bizarre Adventure". Rohan est un personnage que les fans de Jojo connaissent très bien. En effet il apparait dans "Diamond is Umbreakable", la quatrième partie de Jojo's Bizarre Adventure, où il affronte au côté du héro, Josuke, ses ennemis à coup de stand (une sorte de matérialisation de l'esprit combatif du porteur conférent des capacités propres à chacun d'eux. Rohan est un mangaka au caractère particulier, scénariste de génie, dessinateur très habile, mais surtout porteur du stand "Heaven's Door". En utilisant celui-ci il peut lire et modifier les pensées et souvenirs de ses victimes, les manipulant tel des personnages de manga. Les (très) brefs récits : 1.Le confessionnal : Kishibe se retrouve à Venise où il espère trouver de nouvelles idées pour relancer son manga en cour de parution, lorsqu'il se trouve par hasard dans le confessionnal d'une église,un mystérieux individu lui fait une étrange et inquiétante confession. Une histoire d'épouvante où la rancœur et la vengeance persisteront même après la mort. Trop simple et classique, elle ne parvient pas à capter l'attention du lecteur et encore moins à le surprendre. Quant à Rohan n'étant cantonné ici qu'au simple rôle de narrateur, il n'apporte absolument rien au récit. 2.La pente des six murs : nous plonge au cœur d'un petit village perdu dans les montagnes. Rohan raconte à son éditeur comment, alors qu'il faisait des repérages pour son futur manga sur les Yokai, il y aperçu un démon au désir bien particulier. Sans aucun doute l'histoire la plus réussie du recueil. Un thriller macabre et étrange auquel Haraki arrive à insuffler cette touche de fantaisie qui a fait sa réputation, jonglant allègrement entre le sordide et l'absurde, sans jamais perdre le lecteur. 3.Le village des milliardaires : C'est pendant une réunion avec son éditrice, Kyoka Izumi, que Rohan apprend l'existence d'un village mystérieux composé d'une dizaine de palais dont les nouveaux propriétaires étaient tous agés de 25 ans et d'un statut plutôt modeste au moment de leurs achats, pour ensuite devenir milliardaire peut de temps après leur acquisition. Kyoka, qui vient de fêter ses 25 ans, est bien décidée à suivre la même voie, et pour cela elle va entrainer notre mangaka dans une aventure des plus grotesque. En effet pour pouvoir acquérir une de ces demeures il faut d'abord passer un test des bonnes manières, mais attention en cas d'échec c'est plus qu'une simple opportunité d'achat qu'ils risquent de perdre. L'idée de départ es sympathique surtout pour son côté totalement absurde, mais très mal amené avec un début qui peine à démarrer, la faute à un échange interminable entre Rohan et son éditrice. Le duel basé sur les bonnes manières, sans être exceptionnel, relance un peu l'intérêt et permet surtout à notre mangaka de faire une démonstration de son stand. 4.La pêche clandestine : Le cuisiner Tonio Trussardi (un autre personnage de Diamond is Umbreakable)demande l'aide de rohan pour obtenir des oreilles de mer, les Albones noires! Nos deux compères se dirigent donc vers les rochers du Léopard pour participer à une pêche clandestine. Pas grand-choses à dire, c'est inintéressant, il ne se passe pas grand-chose et cerise sur le gâteaux, lors d'une noyade, l'on assiste à la tentative de sauvetage la plus longue et poussive qu'il m'ait été donné de voir dans un manga. 5.Rohan Kishibe chez Gucci : Maître Kishibe se rend en Toscane, où il visite l'atelier de la célèbre maison de mode Italienne pour se plaindre de son sac qui lui joue un drôle de tour. "Boh !?" c'est ce qu'a été ma réaction à la lecture de...cette chose. On a là ce que je pense être une histoire sur commande à la gloire de Gucci. En quelque pages Araki utilise un prétexte vaseux pour raconter brièvement l'histoire de la maison Gucci et les raisons de son succès. "Boh !?" Les dessins : Le style est celui utilisé par Araki à partir du cinquième arc de Jojo's, donc le plus moderne. Les corps exagérément musclé et trapu laisse place à des personnages plus fin voir longiligne. Dommage que l'auteur en fasse trop avec cet abus de poses sensationnel et pas naturel don il afflige Rohan. En conclusion : Ce recueil est destiné avant tout aux fans inconditionnel du personnage de Rohan Kishibe, les histoires sont trop brèves et insignifiantes pour intéresser les autres.

En bref

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