La cuisine, art parmi temps d'autre, est peu souvent représenté et surtout sujet principal, c'est pour cette raison que j'ai été intrigué par Aya conseillère culinaire. Chaque scénario est coupé de cette manière : Aya avec son assistant Ippei, tout 2 travaillant pour food project, doivent s'occuper de ré-ouvrir/rénover/fermer un restaurant à la demande de certaines personnes. Aya est en quelque sorte une génie de la cuisine, hautaine/déterminée elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, et est prêt à tout pour que les demandes de ses clients aboutissent. Pas très attachante, parfois irritante elle n'en reste pas moins un personnage qui sort de l'ordinaire, ce qui n'est pas le cas de son assistant. Ippei est en quelque sorte un cliché du novice inexpérimenté, gaffeur, peureux et un peu mou, il est tout le contraire d'Aya. Le plus gros problème de ce 1er tome concerne les scénarios de qualité inégal et la présence d'élément irréaliste (pas dans le sens magie) qui n'ont pas de place dans une œuvre qui se veut réaliste. Les plats qui manque d’âme, c'est bon pour des œuvres comme Yu Gi Oh, sont ridicules, le problème c'est que sur les 3 scénarios c'est ce qui prédominent, moins sur le 1er. Le scénario 3 est le point culminant, un grand père décide de faire fermer le restaurant chic français de son petit fils car monsieur estime que ça cuisine manque "d'ame", tout comme Aya d'abord. Une raison ridicule pour un dénouement happy end niai que l'on voit venir à des km. A le fin de la lecture de ce tome, le mot frustration résume parfaitement mon ressenti. Je pensai me trouver devant un manga réaliste porté sur la cuisine, au lieu de ça, j'ai en face de la niaiserie ridicule qui passerait sans problème dans un manga comme food war. Il me reste à lire les autres tomes en espérant une amélioration et une présence moins importante de niaiserie/happy end.