Qu’on se le dise, ce tome permet un peu plus à la série de s’ancrer comme l’un des meilleurs shojos que j’ai pu lire, et croyez moi, j’en ai lu beaucoup. D’abord catalogué comme un shojo un peu niais et faible scénaristiquement parlant, ce tome 8 prouve une nouvelle fois la valeur de la série. Le côté sombre et peu joyeux amené par le volume 6 prend ici tout son sens et atteint son apogée par la mort d’un des personnages principaux. Je pleure rarement en lisant ou en regardant quelque chose de triste, mais j’avoue avoir pleuré comme une madeleine à la lecture de ce tome, tant il est triste. Mikan grandit face à cette terrible épreuve et certaines révélations, dont l’on se doutait déjà dans les précédents volumes trouvent ici leur réponse. Si le volume 6 m’avait énormément emballé, je peux le dire aujourd’hui, le tome 8 se révèle le meilleur de la série jusqu’à maintenant. Le trait de la mangaka excelle dans ce tome et arrive toujours autant à nous émerveiller et devient de plus en plus beau. Il est néanmoins dommage que l’impression baveuse et sombre de Glénat gâche le tout. Niveau couverture, en revanche, on a le droit à un très bon travail avec un dessin à la fois simple et malicieux et cependant plus sombre que les autres qui contraste avec le thème général de ce tome. Espérons que la suite soit encore meilleure, ce qui au vu des derniers volumes est fort probable. Croisons aussi les doigts pour que Glénat nous sorte le fan book officiel de la série qui a la lecture des explications de l’auteur à l’air fort intéressant.