Voici donc le deuxième et dernier tome de Delivery. Si le premier était très bon, celui-ci ne déroge pas à la règle, suivant le même ordre. Comme le premier, la dernière histoire n’a rien à voir avec le Delivery Health mais dénonce une situation bien connue: la dépendance des adolescents ( en l’occurrence, ici, une adolescente) à la drogue. Ce deuxième tome est aussi bon que le premier voire meilleur, tant au niveau du graphisme - toujours aussi doux, rappelant parfois le style particulier de Setona Mizushiro, l’auteur de l’infirmerie après les cours - que des histoires des protagonistes. Si le premier était sombre, avec des histoires pas toujours drôles, Delivery² nous offre des tranches de vies où l’espoir est un peu plus présent. L’avantage de ce manga c’est le fait de ne pas avoir à connaître le premier tome pour lire le deuxième. Chaque histoire peut être prise séparément, n’ayant pas de fil conducteur. Deux tomes sont finalement suffisant, et ne baissent pas la qualité du manga. On se dit même à la fin de la lecture, qu’un troisième n’aurait pas été de refus. En clair, Delivery est une petite perle à connaître, un manga parmis tant d’autre à première vue, mais qui révèle sa vraie valeur à la lecture.