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Critique de Les contes cruels

par Miawka le lun. 20 avril 2009

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Nouveau mois, nouveau Kaori Yuki. Exit les meurtres passionnels et l’univers sombre des ruelles et bonjour poupées, boites à musique et univers très Ludwig révolution. On se rapproche des contes d’Hansel et Gretel et de Comte Cain par le mélange des genres et on est tout de suite marqué par le début très conte de fée qui tourne au cauchemar. Avec des personnages très charismatiques et des décors très travaillés sublimés par des trames jolies et efficaces, on tombe une fois de plus sous le charme. Les contes cruels est une histoire très prenante quoique bien mal traitée par son auteur. Là où l’histoire aurait mérité un tome entier, le lecteur ne pourra savourer que deux chapitres bien trop courts d’une histoire pas assez développée et une fin bien trop vite expédiée et très facilement devinable. Si les contes cruels laisseront le lecteur un peu sur sa faim, il pourra néanmoins trouver deux autres histoires tout aussi intéressantes et sympathiques. La deuxième le plongera dans une intrigue mi-policière mi-fantastique qui sent bon les années 80. Si le graphisme et le nom des personnages a vieilli le récit reste néanmoins efficace. La troisième, bien qu’en dessous des deux autres est touchante et marque un clin d’œil appréciable sous les traits d’un personnage ressemblant à s’y méprendre à Néji, personnage du manga du même nom. Ces deux histoires remontent le niveau de la série des recueils de Kaori Yuki qui faiblissaient de plus en plus avec des nouvelles secondaires plus insipides les unes que les autres. On dénotera également le toujours aussi bon travail de Tonkam sur l’édition du volume, bien qu’on pourra leur reprocher l’illisibilité du résumé en quatrième de couverture.

En bref

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