Pour Takashi, seuls les Zéros comptent dorénavant. Juché sur sa moto, le jeune homme ne vit plus que pour ses amis bosozokus et les rassemblements. Alors que Takashi jette un œil sur ce qu’il considère comme faisant désormais parti de son passé à l’occasion de l’un des rassemblements des Zéros qui l’amène à passer devant son ancien collège, un évènement dramatique va se produire et le toucher de plein fouet. Il lui faudra accepter ce qu’il s’est passé et tenter de repartir de l’avant. On sentait le drame proche. Et il se produit. Les victimes directes et indirectes sont nombreuses et il est difficile de voir quelles en seront toutes les conséquences. Une chose est néanmoins sûre : Tsutomu Takahashi a réussi son coup. En effet, la mise en page de la scène est remarquable et l’on se croirait presque à la place de Takashi. Un frisson nous parcourt le corps lors de la révélation et notre estomac se noue. Alors que le début du volume est concentré sur le bien-être ressenti par notre héros sur sa moto, le changement brutal d’ambiance bouleverse la lecture. Takashi prend alors plusieurs décisions en ce qui concerne sa vie privée et son avenir. L’ensemble de ce 7ème volume de Bakuon Rettô bénéficie en plus du talent graphique exceptionnel de Tsutomu Takahashi. Les sentiments des protagonistes sont magnifiquement mis en images, avec des visages diablement expressifs, et les rassemblements nous offrent une nouvelle fois de magnifiques planches. Bakuon Rettô se place de plus en plus comme une référence du genre. Le monde des bosozokus y est parfaitement décrit, avec ses bons et ses mauvais côtés. Une véritable réussite qui nous fait amèrement regretter que Sidooh soit édité par Panini… A ne pas rater.