Maintenant que Yukiteru et Yuno se sont sortis des griffes de Rei, nos deux possesseurs de chronographes vont reprendre les cours dans un nouveau collège. Objectif premier de Yukiteru : se faire des amis. Mais ne connaissant personne dans sa nouvelle classe, cela ne s’annonce pas simple, d’autant plus que ce n’est pas vraiment du goût de Yuno… Mais malgré tout, un petit groupe se forme autour de notre héros. Des meurtres étranges ayant lieu dans les environs, la petite troupe de collégiens décide d’aller faire un tour sur les lieux du dernier crime. Ce sera alors l’occasion pour l’un des possesseurs de chronographe d’entrer en action… Ce tome 4 de Mirai Nikki alterne le bon et le très mauvais. Multipliant les rebondissements dans son récit, Sakae Esuno ne réussit pas toujours à nous surprendre… Seul l’ultime rebondissement peut s’avérer intéressant, s’il est bien exploité. Mais entre un manque de variété graphique (Hinata ressemble fort à Yuno, surtout en ce qui concerne la coupe de cheveux) et des choix peu judicieux (pourquoi vouloir parler de l’orientation sexuelle de ses nouveaux personnages alors que cela n’apporte rien au récit, bien au contraire…), ce tome laisse un arrière-goût très amer. Ce titre, qui était plutôt une bonne surprise, s’enfonce progressivement dans une avalanche de clichés qui le rendent de plus en plus anecdotique. Dans son concept, Mirai Nikki demeure intéressant et il existe toujours une envie de lire la suite à la fermeture de ce tome. Mais il va falloir que l’auteur réagisse rapidement et la préview du volume 5 en fin de tome annonce de bonnes et de mauvaises idées… Mais tout dépendra du traitement réservé à ces évènements. Un gros point d’interrogation.