Kyosha se met en direction de Settsu en compagnie de Hamushi, Kâto et la princesse Asagi dans l’espoir de retrouver Tôko. Mais les hommes de Nobutada Oda sont à la poursuite de la princesse…
Pendant que Ieyasu Tokugawa et Nobutada Oda se retrouvent dans leur quartier général suite à la mort du chef des Takeda, Kyosha et la princesse Asagi sont attaqués par un adversaire étrange. En effet, Kyosha a beau le frapper de toutes ses forces, l’homme se relève toujours. Et sans l’aide de Kâto ainsi que celle de Asagi (via Uranus, le satellite, semble-t-il), la machine de guerre du XXIème siècle aurait pu voir sa vie s’arrêter prématurément. L’assaillant ninja s’est avéré être un « Ha-Gun-ninja » sous les ordres d’Oda. On en apprend alors un peu plus sur ces mystérieux Ha-Gun et sur les projets du fils de Nobunaga…
Après un premier volume très moyen, ce second tome d’Ha-Gun reste dans la continuité du précédent. On a donc droit à un dessin sans personnalité, une mise en scène tape-à-l’œil et très clichée (l’arrivée de Nobunaga Oda notamment), et un semblant de scénario très prévisible, avec toujours cette incohérence entre le saut dans le passé et la présence du satellite, rehaussée par une « connexion » entre la princesse Asagi et Uranus… Le seul point vaguement positif pourrait être l’influence de l’arrivée de Kyosha sur l’histoire, même si cela reste une nouvelle fois très convenu. Un point positif cependant : le personnage d’Ieyasu Tokugawa. Amené à diriger le Japon dans un futur proche, un certain charisme se dégage de l’homme, contrairement aux autres protagonistes bien fades (Kyosha, Nobutada et Nobunaga notamment). Quelques bribes du passé de Kyosha nous permettent de mieux cerner la personnalité du héros : un homme au grand cœur, souhaitant sauver la veuve et l’orphelin et que la guerre horripile au plus haut point. Il a souhaité devenir l’une des machines de guerre créée par son papa pour lutter à armes égales… Consternant de banalité, ces éclaircissements ont plutôt tendance à assombrir le tableau… Pas de nouvelles de Tôko, mais la preview du prochain tome semble indiquer que c’est pour bientôt.
Zéro originalité, mise en scène et personnages stéréotypés, Ha-Gun a tout du navet en puissance, agrémenté d’incohérences dans le scénario consternantes… Les quelques scènes gores de ce tome pourraient en ravir certains, mais le fond et la forme sont vides d’intérêt. A éviter.
En bref
3
ivan isaak
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