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Critique de Comte Cain #4

par Miawka le dim. 17 janv. 2010

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Dans cette nouvelle aventure, Cain doit se marier afin de pouvoir adopter Maryweather, et la faire reconnaître comme étant une Hargreaves à part entière. Car oui, Comme cela était coutumier à l’époque, Cain est fiancé depuis son enfance à une jeune fille de bonne famille à qui il n’a jamais parlé. Seulement voilà, il tombe amoureux de la mauvaise personne. Les retrouvailles avec sa fiancée seront particulières et pleines de surprises. La particularité de ce nouvel opus réside dans l’apparition de Jack L’éventreur dans le récit. Le tristement célèbre tueur en série, rôde dans les rues de Londres qui est devenue dangereuse. « La marque du bélier rouge 1 » est le tome le moins sombre de la série et cela fait du bien! On sourit beaucoup plus dans ce volume moins lugubre que les précédents grâce à sa touche d‘humour léger, tout en gardant une dose de macabre satisfaisante. On y retrouve donc Delilah, le grand ennemi de Cain qui complote encore des projets ténébreux. C’est ce sombre organisme qui dirige Jack l’éventreur dont les crimes ne se font pas sans raison. Il est agréable pour tous les « ripperophiles » de retrouver Jack dans Comte Cain, mais on sera néanmoins déçus de voir qu’il apparaît comme un simple boucher sans cervelle. Ce nouveau tome nous en apprend plus sur Riff. On découvrira pour la première fois son nom entier, référence au « Rocky Horror Picture Show », et comme on s’en doutait, une très courte évocation d’un passé sombre et mystérieux. On remarque, en effet, qu’il partage comme Cain, un passé douloureux. Le personnage devient plus intéressant de tomes en tomes pour notre plus grand plaisir. Car ne l’oublions pas, Riff est, pour beaucoup de lecteur, le personnage le plus attachant du manga. Si l’intrigue des premières histoires de Comte Cain était assez facile à mettre à jour, Kaori Yuki met la barre plus haut et nous offre une intrigue des plus intéressante. Le lecteur a de quoi faire et les suspects ne manquent pas, tout comme les surprises. La mangaka prend beaucoup plus confiance en son récit et ça se voit. Fort de son scénario, « La marque du bélier rouge » est illustré d’une sublime manière. Le trait de l’auteur prend de l’assurance et les personnages sont de plus en plus beaux, leurs traits, toujours plus fins. Les personnages au physique similaire des débuts semblent également bien loin. On regrettera que Tonkam n’ai pas mis en valeur le travail de la mangaka avec des pages couleurs. La fin de la première partie de Comte Cain approche donc à grand pas. Et pour célébrer cela, l’avant dernier volume s’offre un guest de choix. Kaori Yuki a encore un tas de cordes à son arc!

En bref

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