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Critique de La cité Saturne #2

par ivan isaak le ven. 5 févr. 2010 Staff

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Le jeune Mitsu poursuit son travail de laveur de carreaux sur la cité Saturne, tout en suivant les traces de son père qui faisait le même métier. Les missions s’enchaînent pour Mitsu, le plus souvent en compagnie de monsieur Jin. Et comme souvent, Mitsu entre en contact avec les clients… C’est d’ailleurs en « surveillant » l’un d’entre eux que le membre du syndicat est victime d’un malaise l’obligeant à se reposer. Il en profitera pour aller faire un tour au niveau intermédiaire en compagnie de madame Haruko et de la petite Fuyu. Puis suivront d’autres travaux à effectuer, d’autres rencontres et d’autres échanges desquels découleront comme souvent des informations sur Aki, son père, qu’il a peu connu… Suite donc de La cité Saturne avec ce second volume toujours aussi plaisant. Avec un graphisme à part mais très efficace, Hisae Iwaoka nous fait suivre les pérégrinations de Mitsu et de ses collègues, que ce soit lors de leurs missions de nettoyage ou dans leur vie de tous les jours dans ce monde si particulier qu’est cet anneau gravitant autour de la Terre. Le cloisonnement social apparait fortement dans ce volume, notamment lorsque Mitsu veut venir en aide à l’une de ses clientes ou lorsqu’un ancien employé désire se rendre à l’anniversaire de son ex-employeur… Les passages très réglementés entre les différents niveaux de la cité (inférieur, intermédiaire et supérieur) rendent ce monde réellement intriguant… Concernant Mitsu, les multiples rencontres et échanges avec d’anciens collègues de son père lui permette de mieux comprendre ce personnage qu’il connait finalement peu et nous voyons donc le fils suivre progressivement la voie tracée par son paternel. Son désir de "rejoindre" son père sur Terre pourrait éventuellement devenir réalité puisqu’une connaissance d’un personnage secondaire semble avoir quelques informations à ce sujet… Unique et totalement dépaysant, La cité Saturne est une excellente surprise. Ce titre, qui parait dans la collection Big Kana, mérite réellement que l’on se penche dessus. Une bouffée d’air frais.

En bref

La vie d'un laveur de carreaux peut être passionnante. C'est en cas le tour de force réussi par Hisae Iwaoka avec ce second tome de La cité Saturne, dans la lignée du premier. Une excellente surprise.

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