« Le voilà enfin de retour! » C’est ce qu’on dû se dire les fans de Kaori Yuki après la sortie en prépublication des premiers chapitres de God Child. Plusieurs années auront, en effet, été nécessaires pour voir notre anglais préféré faire son come-back. Car entre la fin de Comte Cain et le début de ce nouveau chapitre, la claque Angel Sanctuary a passionné des milliers de japonais. Kaori Yuki a pensé à ses anciens lecteurs comme aux nouveaux en résumant les faits principaux de sa première série et en donnant à la nouvelle un début sans défaut. Ainsi, il est possible de lire cette 5e partie distinctement des 4 autres sans ressentir de frustration. Comme pour CC, la mangaka utilise de nombreuses références pour ses histoires. Nous avons ainsi la chance de pouvoir retrouver Alice au pays des merveilles et les contes de ma mère l’oye dans ce premier volume. AS a apporté plus qu’un succès retentissant à Kaori Yuki. L’auteur a, en effet, gagné en assurance et en qualité narrative. Les chapitres, découpés en histoires courtes suivies surprennent le lecteur et le fascine de bout en bout apportant une surprise et une fin inattendue que l‘on ne trouvait pas dans Cain premier du nom. Yuki nous offre encore une fois un manga d’une qualité inégalable. C’est encore plus vraie depuis l’amélioration du graphisme. Angel Sanctuary a en effet, permis au trait de la mangaka de s’étoffer et de se sublimer. Exit les défauts que l’on pouvait noter dans Comte Cain, ici tout est magnifique, fin et élégant. C’est en lisant des histoires comme celle-ci que l’on sait pourquoi l’on aime les manga. Car God Child n’est pas une série comme une autre, c’est un classique, un monument de la BD japonaise.