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Critique de Pluto #1

par ivan isaak le jeu. 4 mars 2010 Staff

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Très attendu, le nouveau Naoki Urusawa nous arrive enfin chez Kana. Série terminée en 8 tomes, Pluto tire son origine d’un arc d’Astro Boy, l’une des séries les plus célèbres de celui qui est surnommé dans son pays le dieu du manga, Osamu Tezuka. La rencontre de ces deux noms s’annonce prometteuse et les espoirs placés dans ce titre sont immenses… Dans un monde futuriste où les robots et les humains cohabitent, Mont-Blanc, l’un des 7 robots les plus forts du monde, est retrouvé en pièces après un incendie dans la forêt suisse. Puis c’est au tour de North 2 d’être vaincu. Parallèlement, des personnalités soutenant fortement les droits des robots subissent le même sort avec comme signe distinctif des cornes laissées sur les cadavres. Gesicht, un inspecteur robot, est chargé de ces dossiers. Il est d’ailleurs particulièrement concerné par le sujet étant donné qu’il fait lui aussi partie des 7 robots les plus puissants du monde, ceux-là mêmes qui semblent être la cible du meurtrier surnommé Pluto… Naoki Urusawa lance sa nouvelle série sur les chapeaux de roues. Nous entrons en effet directement dans le vif du sujet avec l’enquête sur la mort de Mont-Blanc et celle de Lanke. Nous apprenons alors à découvrir le monde de Pluto ainsi que ces différents protagonistes, Gesicht en tête. Le premier chapitre met déjà en avant la dualité humain/robot et cela restera tout au long de ce volume. Les 2 chapitres suivants continuent la présentation de l’univers de la série tout en faisant avancer rapidement l’histoire avec la découverte de quelques personnages très intéressants (Brau 1589 notamment). Puis Naoki Urusawa décide subitement de changer le rythme de son récit et de se consacrer à North 2, l’un des robots cible de Pluto. Sa relation avec son « maitre » montre parfaitement la situation sociale de ces confrères robots mais nous montre également leur facilité déconcertante à se rapprocher des humains par leur comportement et parfois même leurs émotions (comme nous pouvons le voir régulièrement dans ce tome). Le tome se finit ensuite sur un chapitre où nous rencontrons un nouveau membre du « club des 7 », Brando, et se termine par la rencontre entre Gesicht et un personnage que nous connaissons tous… Le moins que l’on puisse dire, c’est que le titre ne met pas très longtemps à se lancer. Certes, le brutal changement de rythme avec l’histoire de North 2 laisse une impression étrange, mais l’ensemble s’avère extrêmement cohérent et passionnant. Naoki Urusawa ne laisse pas de répit au lecteur et ce tome se referme avec l’intense envie d’ouvrir le second, ce que Kana a rendu possible en sortant les 2 premiers tomes simultanément. Côté graphisme, le lecteur habituel de Urusawa ne sera pas dépaysé puisque le style de l’auteur y est parfaitement reconnaissable. On notera d’ailleurs qu’il a réussit à s’affranchir aisément du chara-design d’origine pour construire des personnages à l’identité visuelle propre. Et pour ne rien gâcher, Kana nous offre une édition de très grande qualité, avec pages couleurs, couverture travaillée et sous-couverture présentant des cases du volume en couleur. On ajoute à cela des bonus intéressants sur la conception du titre et on obtient ce qui peut se faire de mieux chez nous. Avec ce premier tome, Pluto se lance remarquablement. Malgré un changement de rythme perturbant, Naoki Urusawa plante parfaitement le décor et tout est prêt pour que la suite soit grandiose. Un début qui laisse en tout cas beaucoup d’espoir pour la suite et qui ne déçoit pas.

En bref

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