Hideo Yamamoto revient avec son dixième volume d’Homonculus, près d’un an demi après le volume 9. Nakoshi et Manabu sont donc au restaurant, Manubu s’étant travesti en femme suite à la demande de Nakoshi… Ce repas sera l’occasion pour les deux protagonistes de réfléchir sur eux-mêmes et sur leur passé. Difficile d’apprécier réellement ce volume d’Homonculus. Tout d’abord, sa lecture se fait à vitesse grand V tant la plupart des planches de Yamamoto sont vides de dialogues. Les analyses psychologiques de nos deux énergumènes interpellent et perdent le lecteur dans un amas de non information pompeux. Certes, nous en apprenons plus sur le passé de Manabu et sur l’origine de ce fameux guppy… Mais cela reste trop peu pour redonner de l’intérêt à un titre qui en manque de plus en plus cruellement d’autant que certains choix, que ce soit niveau scénario ou niveau graphique, semblent peu pertinents. Les fans du titre ne devraient pas être dépaysés avec ce nouveau tome. Les autres, qui hésitaient à continuer, se décideront sans doute à le faire, tant ce volume ne donne pas vraiment l’envie de poursuivre la lecture des délires de son auteur… Une déception, même si, finalement, la série poursuit sur sa (mauvaise) lancée…