Après quatre tomes, on pourrait croire qu'Hidemaru serait à court de matière pour satisfaire ces messieurs, mais il n'en est rien! Très populaire au Japon, au point de se voir accorder cinq tomes, Boing Boing revient et met en scène, une dernière fois, le professeur cochon dans des situations impossibles.
Celui-ci ne se refuse d'ailleurs rien allant d'une seule à plusieurs partenaires, les enchainant à la suite et avec une volonté à faire frémir les plus chastes. Il finit d'ailleurs plutôt en beauté avec l'accomplissement de son désir le plus cher.
Couchant sur papier des fantasmes plutôt populaires, le mangaka fait preuve de talent dans son trait, proposant des femmes aux rondeurs généreuses (le tout certes un peu exagéré) et rendant la lecture de son titre agréable. Cependant, comme tous les hentaï, Boing Boing ne présente pas de scénario convaincant et n'est là que pour satisfaire le désir voyeur du lectorat masculin et uniquement celui-ci. Les femmes n'y trouveront surement pas leur compte face à des dialogues parfois vulgaires mais jamais trash.
C'est sur une touche plutôt malchanceuse pour Kôno que se termine le cinquième et ultime tome de Boing Boing. Quoique sympathique, cette série ne fera cependant pas partie des inoubliables. On retiendra tout de même l'audace et l'ingéniosité avec laquelle l'auteur à mis en scène, jusqu'au bout, les fantaisies coquines préférées des hommes.
En bref
6
Miawka
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