L’affaire Kubo terminée, le fonctionnaire Fujimoto va pouvoir reprendre son travail de livreur d’ikigamis. Seulement désormais, le doute s’est installé dans son esprit… Deux histoires dans ce 7ème volume d’Ikigami. Alors qu’une inspectrice est chargée d’évaluer le travail de Fujimoto, rendant celui-ci très mal à l’aise, la délivrance d’ikigamis se poursuit. Morisawa Takaaki est un passionné de photographie. Alors qu’il aurait pu prendre la relève de son mentor tenant un atelier de photo traditionnel, la vision différente du métier entre eux deux l’en éloigne. L’arrivée de Fujimoto dans sa vie va lui faire prendre conscience de son erreur. Katsunori Tsumura était un street-dancer talentueux. Afin de devenir professeur de danse et ainsi faire ce que désire son père, Katsunori sacrifie sa passion pour se concentrer sur ses études. Lorsque Fujimoto arrive, les regrets apparaissent… Après les évènements du volume 6, pas de gros changements dans ce septième volume d’Ikigami, hormis l’apparition d’une inspectrice mettant mal à l’aise notre héros. Ayant peur de faire la gaffe lui coutant sa place voire nettement pire, Fujimoto est constamment stressé. Mais finalement, cet aspect du titre n’apparait que succinctement en toile de fond et c’est bien entendu le sort de nos 2 « héros de la nation » qui occupe la très grande majorité du tome. Un point commun entre ces deux destins : tous les deux avaient une passion qu’ils ont finalement mise de côté pour diverses raisons. La remise de l’ikigami leur fera prendre conscience de ce fait même s’il est désormais trop tard pour changer quoi que ce soit… Dans la continuité des précédents volumes, Ikigami 7 continue à nous narrer le destin de ces « héros » modernes, morts pour leur pays… On attend néanmoins toujours une réelle évolution dans les actions du personnage principal et une remise en cause de la loi plus concrète. Ikigami n’en demeure pourtant pas moins une très bonne lecture.