En l'espace de ce seul tome 2, Monster Hunter Orage prend bien plus d'ampleur que ce que pouvait laisser présager la lecture du premier volume de la série. Cette dernière connaît ici un gain d'intérêt assez significatif. Nous retrouvons donc Shiki, Eilee et Sakuya, qui sont toujours en quête de Miogaruna, le monstre légendaire. Leur route les amènera à devoir traverser la mer, mais la présence d'un énorme Plésioth (qu'on aperçoit sur la couverture du manga) les empêche de prendre le large. Une seule solution s'impose : se débarrasser de cet énorme serpent de mer. Monster Hunter Orage continue ainsi à être avant tout un manga dans lequel les héros chassent de gigantesques et dangereux monstres au design toujours réussi. Mais l'intérêt véritable de ce tome est avant tout de nous présenter (très) brièvement un certain Shadow, qui semble comploter contre Shiki et qui nous apprend qu'il existe un tournoi entre chasseurs-traqueurs dont le vainqueur est récompensé par une carte permettant de localiser Miogaruna... Une explication sur les difficultés d'Eilee à considérer Shiki et Sakuya comme ses compagnons d'armes est également fournie lors d'un judicieux flash-back. Malgré un certain manque d'originalité, il faut reconnaître que la sauce prend fort bien. Et pour cause, on y retrouve tous les ingrédients qui peuvent rendre un shônen sympathique : des personnages charismatiques, des combats spectaculaires, de l'humour bien potache (qui amuse, mais sans jamais décrocher un éclat de rire) et un dessin très efficace pour ce genre de récit, le tout étant bien évidemment mis à la sauce RPG (jeu de rôle) puisque, rappelons-le, Monster Hunter est à l'origine un jeu vidéo. Nous voici à mi-chemin de cette courte série et force est de constater qu'on se réjouit d'en lire la suite. Un manga à conseiller aux lecteurs à petit budget qui recherchent de l'action avant tout.