Alors qu'on assistait à un combat incroyable et attendu de longue date (celui opposant Kibô à son père, faut-il le rappeler), le tome précédent coupait ce duel dans son élan avec un retour en arrière nous racontant la prime jeunesse de celui qui est devenu aujourd'hui l'héritier du Nadashinkage. Malheureusement pour nous, c'est la fin de ce flash-back qui occupe l'entièreté de ce 20ème volume. On y voit quelques combats passés contre un certain Mikhaïl, russe dont les techniques de combats paraissent étrangement familières... Précisons tout de suite que même s'il est décevant de ne pas encore pouvoir être témoin de la suite de ce fameux duel père-fils, ce tome 20 n'est pas mauvais pour autant. Les affrontements n'y sont pas de qualité exceptionnelle, mais ils restent divertissants. De plus, il est toujours bienvenu de pouvoir voir à l'oeuvre le grand Seiko Miyazawa, son incroyable droiture et les grands et beaux principes qui régissent sa vie et desquels il ne dévie jamais. Il n'en reste pas moins que le flash-back raconté par ce tome traîne bien trop en longueur et qu'il avait commencé au pire moment, arrivant comme un cheveu dans la soupe. Mais le voilà enfin arrivé à son terme et le combat entre Kibô et Seiko va pouvoir reprendre... dans le prochain volume.