Afin de sauver et Chika et l’ensemble de la planète, Hikaru décide, avec l’aide de Exaether et de Maelstrom, d’essayer de rendre à son amie son apparence en absorbant les espèces primaires… Alors que l’absorption des espèces primaires semble fonctionner, Hikaru voit défiler devant elle les souvenirs de sa tante qui l’a recueillie après la mort de ses parents. Elle se rend alors compte des efforts de cette dernière et réussit à soustraire sa tante et son oncle de l’influence des espèces mineures, au grand étonnement du coordonateur de l’évolution. Mais le dôme de l’évolution s’ouvre alors et seule Hikaru semble en mesure d’en arrêter la progression… Dernier volume de 7 milliards d’aiguilles. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’auteur, Nobuaki Tadano, nous aura réservé tout au long de son récit un grand nombre de surprises et qu’il était difficile de prévoir les évènements qui se sont succédés dans ces 4 tomes. Après l’excellente surprise du premier tome, le second conservait une bonne impression et le troisième laissait assez perplexe. Cet ultime tome reste dans la lignée du précédent, avec une succession d’évènements mêlant réflexions sur l’évolution et le comportement des hommes envers les espèces « inférieures », moments d’émotion avec la relation entre Hikaru et sa tante, le tout dans une ambiance parfois étrange et décalée, avec des réactions de personnages étonnantes (comme celle de Nao) et un léger sentiment de récit parfois brouillon… La conclusion est plutôt réussie mais l’ensemble du tome laisse une impression étrange, avec le sentiment que les espoirs issus des 2 premiers volumes n’ont pas vraiment été confirmés par la suite. Les 30 dernières pages sont consacrées à un one-shot où l’on découvre le personnage qui donnera plus tard naissance à Hikaru. Un récit court mais non dénué d’intérêt, qui permet de conclure la lecture du tome de belle manière. Courte et intéressante série, 7 milliards d’aiguilles bénéficie d’un récit atypique dans sa forme. Même si l’on était en droit d’en attendre un peu plus, l’ensemble mérite tout de même le coup d’œil. Un bon titre dans l’ensemble.