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Critique de Tripeace #2

par ivan isaak le mer. 13 oct. 2010 Staff

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Pour réussir à intégrer Tripeace, Nana sait ce qu’il lui reste à faire : trouver sa propre loi de médiation, tel que lui a demandé Bélial, chef de la troisième escouade de l’organisation et mettre fin au conflit entre Xyece et Fortress… Afin d’atteindre son objectif et relever le défi de Bélial, Nana décide de se travestir en femme et de se déguiser en membre de Tripeace. Habillé ainsi, il espère provoquer la peur chez l’ennemi et obtenir la fin de la guerre. Mais malgré une mise en scène plutôt convaincante, les hommes de l’armée de Xyece ne renoncent pas au combat et seule l’intervention de Bélial, Shiro et Shitori permet à Nana de s’en sortir… Suite donc des aventures de notre hyper-amnésique Nana dans ce second volume de Tripeace. Sachant ce qu’il lui reste à faire pour intégrer Tripeace et ainsi avancer dans son objectif d’éradiquer la guerre de la surface du globe (ce leitmotiv est d’ailleurs suffisamment répété tout au long du volume pour que le lecteur ne puisse pas l’oublier), Nana a de nouveau recours au travestissement… Ces passages nous montrent d’ailleurs que Maru Tomoyuki a parfois du mal à faire une différence marquée entre les sexes, notamment concernant les visages de ses personnages, point que l’on pouvait déjà regretter dans le précédent volume. La mission de Nana ne se soldera pas par ce que l’on pourrait appeler une réussite mais il intégrera tout de même Tripeace, dont nous apprenons quelques rouages et détails de l’organisation. Pas mal de mystères demeurent, tant sur cette organisation que sur certains personnages (Shiro qui perd un bras mais ne semble pas particulièrement en souffrir) mais l’intrigue avance tout de même avec la première mission pour Nana en tant qu’agent de Tripeace, mission qui ne lui était pas vraiment destinée… Graphiquement, le style est dans l’air du temps et très marqué Square Enix, n’offrant donc pas vraiment d’originalité. Le scénario avance un peu, de manière très classique, avec un héros souhaitant devenir fort, s’entrainant et s’améliorant progressivement. Mais rien de vraiment transcendant, avec notamment quelques passages très étranges, comme celui où Shiro fait une fixette sur ses seins… Se laissant lire sans vraiment passionner, Tripeace n’a pour l’instant rien lui permettant de sortir du lot. Pas mauvais, il lui manque un peu de profondeur et de personnalité pour en faire une bonne surprise, ce qu'il n'est pas pour l'instant.

En bref

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