Toujours plus niais, toujours plus indigeste, HoneyxHoney revient pour un tome 3 encore plus mauvais que le précédent. Mais contrairement aux deux premiers tomes, on sent un léger mieux à la fin de l'opus. Passant du coq à l'âne, Kanami Minami offre un manga à l'histoire inexistante. Point de méchant, la vie est belle et rose bonbon pour Yuzuru. Chihaya se révèle faussement espiègle et la jeune femme s'en fait un ami. Quid de son agression par le jeune homme ? Avec sa mémoire de poisson rouge, la Honey de Kai ne semble pas choquée de se faire attoucher toutes les deux pages. Sincèrement, le manga se dote d'un côté malsain qui dérange. Sans pudeur, sans réels sentiments tangible, toutes les occasions sont bonnes pour la mangaka d'assouvir ses idées lubriques. Et le pire, ce que malgré tout ça, HoneyxHoney trouvera son public ! Pas celui auquel le titre fait allusion bien sûr, mais un public de jeunes adolescentes qui découvriront une vision fausse des relations entre garçons et filles. Car honnêtement, quelle jeune femme mûre trouvera son compte dans ce manga sans saveur ? C'est sous les traits d'une jeune femme malade, prétendue fiancée de Kai, qu'HoneyxHoney voit son petit mieux arriver. Mais soyons lucides, beaucoup de clichés attendront les lecteurs courageux du quatrième tome. On lira sans aucun doute celui-ci, ne serait-ce que pour assister au combat de lionne entre Yuzuru et sa rivale. Mais la déception sera de mise, on le sait.