En plein milieu de leur entrainement concocté par Nam, Kuro et Keita se retrouvent attaqués par Aragi, adversaire remplissant de terreur la jeune mototsumitama… Grâce au soutien de Keita, Kuro et ce dernier réussissent à se synchroniser et à se libérer du chapelet qui leur entravait les mains. La puissance alors développée permet de mettre en échec l’assaillant, qui n’était finalement pas vraiment ce que l’on croyait… Pendant ce temps-là, les hommes de Reishin s’attaquent à un village d’Alsace… Alors que la fin du premier arc est intervenue dans le tome 8, nous voici avec un 12ème tome où l’histoire peine encore et toujours à avancer. Nos deux héros découvrent enfin les réels pouvoirs de la synchronisation (avec une « explication » bien tirée par les cheveux) et les mototsumitama de Reishin font des « expériences » en France. A part ça, pas grand-chose. Nam semble être incroyablement forte (largement plus forte que Kuro et Keita réunis en tout cas) et nous avons droit à un psychodrame amoureux avec le triangle qui se forme de plus en plus entre Kuro, Keita et Akane… Des passages assez niais dans l’ensemble et qui n’apportent pas grand-chose, tout comme l’arrivée d’une nouvelle mototsumitama qui sert à nous sortir du chapeau un nouveau clan et un nouveau méchant, le mystérieux Ghost… Bref, comme depuis désormais 3 tomes, ce 12ème volume de Kurokami ne convainc pas et on se demande si les auteurs vont réussir à relancer un titre qui a perdu totalement en intérêt. La fin du tomes est consacrée à une courte histoire sur la rencontre entre Kuro et son chien Punipuni... Enchainant les tomes assez vides et sans grand intérêt, Kurokami est devenue une série totalement dispensable dont le fil rouge semble être aussi fin qu’une feuille de cigarette. L’espoir d’un mieux se fait de plus en plus infime…