Sans surprise, nous retrouvons le club de natation d'Umishô dans ce tome 2 se plaçant dans la continuité du premier. Un nouveau personnage prétentieux et insupportable fait son apparition et intègre ce club, mais il est jusqu'ici assez difficile de s'y attacher. Cette nouvelle arrivée sera néanmoins l'occasion pour l'auteur de placer quelques gags plus ou moins amusants. Ce manga nous offre à nouveau son lot de petites histoires cocasses faisant intervenir une galerie de personnages globalement très sympathiques. Que ce soit avec Amuro, la naïve qui adore l'eau, ou Shizuoka, la timide aux pensées perverses qu'elle n'ose jamais mettre en oeuvre, le lecteur a de quoi se divertir. On ne va cependant toujours pas plus loin que le simple divertissement. L'humour reste toujours insuffisant et la plupart du temps, il n'a pour conséquence qu'un simple petit sourire de notre part. On soulignera aussi le fait que la lecture d'un tome d'Umishô est assez pesante dans la mesure où il contient un nombre incroyable d'histoires. Celles-ci sont en effet très, très courtes et donc fort nombreuses : ce volume de 160 pages en compte en effet une quinzaine ! Certains apprécieront ce format, d'autres un peu moins. Comme pour le tome 1, on dénombre toujours un certain nombre de fautes et beaucoup trop d'inepties telles que ces horripilants (et totalement dénués de sens) "haaïn" que l'on peut lire à tout bout de champ. Voilà encore de bien médiocres choix qui viendront inévitablement plomber notre plaisir de lecture. Y a-t-il vraiment eu la moindre relecture ? On est en droit d'en douter fortement. Umishô, malgré ses quelques défauts, n'en demeure pas moins un manga assez sympa, bien qu'extrêmement dispensable. On entamera toutefois le prochain volume avec un certain espoir pour la suite, même s'il reste assez mince. En effet, une compétition de natation se profile à l'horizon (en fait, elle débute même déjà dans le dernier chapitre de ce tome 2), et il paraît raisonnable de penser qu'elle offrira quelque chose de plus intéressant que les très courtes tranches de vie sans lien entre elles auxquelles on avait droit jusqu'ici.