Avec sa jolie et élégante couverture, ses chibi ornant la quatrième de couverture et son pitch plutôt intéressant, Vampire Doll accroche. Rien pourtant ne nous prépare à ce que le manga contient. Car loin d'une histoire sérieuse, Vampire Doll offre des personnages « un peu » débiles au coeur même d'une intrigue cocasse. Il ne faut donc pas prendre au sérieux le scénario de base même si celui-ci sert bien les relations entre personnages. Vampire Doll se présente finalement comme un manga sans prise de tête, fait pour détendre et amuser le lecteur qui enchainera les surprises. On sera vite conquis par le prince des ténèbres plus comique qu'effrayant et son acolyte de chauve-souris lui volant plus souvent la vedette qu'il le souhaiterait. Ce qui « choque » le plus dans ce titre, outre son comique insoupçonné, c'est bien entendu le graphisme élégant, précis, mais maltraité par un manque de nuance dans ses tons sombres. Les cases deviennent petites, oppressantes et surchargées par moment, gâchant légèrement la lecture. Heureusement, on en fait fi rapidement. Pour un premier tome, Vampire Doll surprend dans tous les sens du terme, et offre un moment de détente fort agréable. Reste à savoir si le scénario ira un peu plus loin que les quelques blagues potaches.