La « petite » Rin a bien grandi. Devenue adolescente, ses premiers émois amoureux avec son ami d’enfance Koki ne sont pas forcément très réussis. Et comme Daikichi ne s’en sort pas mieux avec la mère de Koki… Alors que Reina est en passe d’avoir un petit ami et que Daikichi est victime d’un lumbago qui le cloue au lit quelque temps, Rin renoue avec Koki et prend surtout une grande décision : elle veut connaitre le nom de sa mère et, si possible, la rencontrer. Apprenant la nouvelle, Daikichi décide d’organiser la rencontre entre la mère et sa fille, malgré le fait qu’il ne porte pas la génitrice de Rin dans son cœur… Près de 10 mois après le précédent volume (nous avions en effet rattrapé la parution japonaise), voici donc enfin la suite d’Un drôle de père. Alors qu’une adaptation live est en préparation au Japon, le récit se poursuit sur l’adolescence de Rin. Dans ce volume, ses relations amoureuses sont plutôt mises de côté puisqu’hormis un retour à une relation « normale » avec Koki, les relations avec les garçons de notre héroïne sont vécues par procuration avec les évènements arrivant à son amie Reina. Le lumbago de Daikichi offrira quelques scènes comme Yumi Unita sait si bien le faire, avec une complicité évidente entre nos deux héros. Mais l’évènement marquant de ce tome est bien entendu la rencontre entre Rin et sa mère, passage délicat mais très réussi au final. On apprécie toujours autant le ton du titre, le trait d’Unita et la manière dont sont abordés les différents thèmes, tout en finesse. D’un niveau toujours aussi bon, Un drôle de père 7 se lit avec un plaisir non dissimulé et se dévore d’une traite. L’attente entre chaque tome est désormais très longue mais tant que la qualité est au rendez-vous, nous ne nous en plaindrons pas. Un excellent tome, comme d’habitude.